La crise
En 2008, la crise débutait dans le monde avec la chute de Lehman Brothers. Un an plus tard, malgré la poursuite de celle-ci, on assistait à une lente reprise de l’activité. Mais depuis le début de l’année 2011, l’activité mondiale a ralentit. Dans un premier temps, aucun ne pensait à un retour de la crise. Tous ces faits étaient mis sur le compte de problèmes temporaires, à la suite par exemple du tsunami japonais ou de la crise libyenne. Seulement depuis cet été, les choses se veulent moins rassurantes. C’est ce que nous montre le dossier « La crise : acte III » datant de septembre 2011.
Quels sont les éléments qui laissent à penser que nous avons affaire à une nouvelle période de crise ? Quelles seraient les éventuelles solutions pour en sortir ou du moins la contenir ?
Dans une première partie, nous aborderons la situation aux Etats-Unis et en Europe. Puis nous évoquerons les diverses possibilités pour endiguer la crise.
Concernant les Etats-Unis, une bonne tenue des exportations, un niveau élevé de profits des firmes et la poursuite du redressement de la Bourse, laissaient prévoir une accélération de l’activité au second semestre 2011. Seulement, l’été 2011 et la dégradation de la note financière des Etats-Unis par l’agence Standard & Poor’s a compromis cette prévision. En effet, la panique s’est ressentie immédiatement sur les marchés et le S&P500 perdait 20% en deux semaines. Parallèlement à cela, le pays connait une croissance trop faible, même pas 1% sur l’ensemble du premier semestre 2011 en rythme annuel. Ainsi l’effort de désendettement pèse sérieusement sur la consommation des ménages car les salaires n’augmentent pas.
En 2009, la crise s’est transformée en crise de dettes publiques pour certains pays voisins de la zone euro. Depuis cet été les autres pays craignent une contagion du cœur de la zone euro par la crise. Pour éviter cela, l’élargissement des missions du Fonds européen de