La culture pendant l'entre deux guerres
Dans le domaine de la presse écrite, on cherche à toucher des cibles spécifiques comme les jeunes, puis les journaux se specialisent politiquement. Le communisme repertorie deux grands journaux "L'humanité" et "Le Populaire".
"L’Humanité" est un journal socialiste jusqu'à la fin des années 1920 ensuite il devient communiste. Il a été crée 1904 par le dirigeant socialiste Jean Jaurès. L'année 1920 est un nouveau tournant pour "l'Humanité". Lors du Congrès de Tours de la SFIO, les deux tiers des délégués votent l'adhésion à l'Internationale communiste, transformant la SFIO en « Section française de l'Internationale communiste » (plus tard Parti communiste). Le journal devient un élément majeur du parti communiste suite à cela.
Durant cette période, la ligne éditoriale du journal suit la ligne politique du PC. La stalinisation du parti entraîne le départ de plusieurs plumes de l'Humanité, comme Alfred Rosmer, Boris Souvarine, Pierre Monatte, Amédée Dunois, Pierre Kaan... Dans les années vingt, le journal mène une intense campagne contre la Guerre du Rif. En 1926, Paul Vaillant-Couturier devient rédacteur en chef. Sous sa direction dans les années 1930, le journal dépasse les 300 000 exemplaires notamment au début du Front populaire. L'Humanité insiste alors sur l'antifascisme, sur la défense de la République espagnole et prône le modèle de l'URSS de Staline.
En tant qu'organe central du communisme, l'Humanité est à la fois un outil de mobilisation des militants et un journal d'information. Une autre particularité de L’Humanité est la place que jouent les lecteurs dans la vie du journal. Ils sont souvent utilisés comme