La mort du "petit Français" le hussard sur le toit
1. une scène réaliste : présence d’un cadre réaliste avec une description qui fournit de nombreux détails comme les symptômes de la maladie. La scène est écrite au passé simple qui montre l’action du début jusqu’à la fin. Le contraste entre le chaud et le froid (notamment avec les couleurs) accentue le registre réaliste.
2. Présence d’une tension : une progression a lieu, plus on avance plus on sent la mort arriver, le registre dramatique est donc présent avec une intensification de l’action. Les phrases courtes soulignent aussi cette idée.
II. Un portrait en action
1. Altruisme d’Angelo : il fait tout ce qu’il peut pour sauver le petit français, mais ses efforts sont en vain. Description des actions à l’aide d’un point de vue omniscient, Angelo s’est attaché à ce personnage.
2. Persévérance d’Angelo : Il n’a pas peur, se croit même doté « d’une force surhumaine » ligne 41. Une vertu religieuse est aussi présente avec le don de soi, l’altruisme, la loyauté et la générosité du protagoniste.
III. Une réflexion philosophique
1. Une réflexion sur la condition humaine : le « petit français » est fort intérieurement, il possède la volonté de sauver Angelo, mais échoue face à la guérison du choléra. Les deux personnages sont coléreux mais impuissants dans cette action, ce sont donc les caractéristiques symboliques de l’héroïsme.
2. Une réflexion sur la vie et la mort est engendrée : présence d’une parabole où l’action débute un matin et finit un soir. Cela représente la durée d’une vie, qui est parsemée d’étapes et où l’homme est impuissant face à la mort. Nous pouvons donc parler d’un roman d’aventure mais aussi d’un roman d’apprentissage.