La notion de frontière
La frontière dans les lettres ; les écrivains, géographes des limites.
Comment l'homme appréhende t-il la frontière, et comment la ressent-il ?
Introduction :
La frontière est la limite d'un espace occupé par l'homme, appelé territoire. En effet, pour comprendre le rôle de la frontière, il est important de bien définir le territoire. Même si les définitions différents énormément entre les géographes, et les époques, il s'agit bel et bien d'une notion humaine, et implique donc différentes choses. A savoir, l'appropriation, la transformation et l'aménagement de cet espace.
Cependant, la notion de territoire est très large, car elle peut s'envisager sous différentes formes, et sous différentes échelles. Il peut ainsi par exemple, ce concevoir à l’échelle d'un continent, mais aussi à l’échelle de l'humain. La frontière, qui dépend donc directement du territoire peut endosser plusieurs formes, et ce manifester sous plusieurs aspects.
Si la frontière est une notion humaine, elle affecte directement ces derniers. Etant donné qu'il s'agit d'une interface séparant et unifiant deux systèmes territoriaux, elle peut être sujet à controverse. La légitimité de la frontière peut ainsi ce poser.
Si certaines frontières paraissent logique dans leur formation, comme les frontières dites « naturels », qui suivent des discontinuité géographique (tel que les rivières, les montagnes,les océans, etc) certaines ont été faites, où sont faites de manières arbitraires. Comme notamment celles des états Américains, et surtout celles des pays Africains, qui suivent un découpage pour la plupart parfaitement géométrique. C'est pourquoi pour J.Ancel, la frontière constitue un « isobare politique », instituant donc la notion de différence de pressions (en terme de pouvoir), et mettant en avant l'idée d'un rapport de force. La frontière peut donc s'appuyer sur des discontinuités naturelles, mais restera toujours pur produit