La solitude
De tout temps l’homme s’est retrouvé à lui-même par le biais de la solitude. La solitude est cet isolement volontaire ou non, qui nous prive des autres, de leurs avis, leurs connaissances. Est-ce par ce biais que l’on prend conscience de soi ? La conscience de soi est la certitude de sa propre existence, et la connaissance de son identité, c’est se sentir comme individus distinct avec une identité propre. Le fait de « prendre » conscience de soi, nous montre clairement une action de l’individu, que ce dernier ne reste pas statique et qu’il va vers une recherche de ce qu’il est en tant qu’individu propre. On a souvent tendance à croire que nous sommes aptes, plus que personne, à nous connaitre nous même, à savoir ce qui nous diffère de l’humanité et ce qui nous en rapproche. Quel est donc le rôle de l’autre dans notre prise de conscience de nous même ? Cette question est légitime, en effet lorsqu’on pense aux pense aux enfants, on pense à ce jeu de miroir, d’imitation dont ils sont tous pourvus afin d’apprendre le langage, les civilités de leur peuple. Cet apprentissage ne peut se faire sans l’autre, l’imitation est impossible dans la solitude. De ce fait, la découverte du « je » parais difficile sans un « tu ». Prenons aussi l’exemple des enfants sauvages, qui, dépourvues, de rapports à leur semblable n’ont pas conscience d’eux et du monde moderne. On peut se demander si cette prise de conscience de soi est réelle ou si la solitude permet d’approfondir la conscience et la connaissance que l’on a de nous même. L’autre est il un miroir ou un obstacle dans la prise de conscience de soi ?
La solitude est un état d’isolement, voulu ou subi, où les échanges avec autrui et le monde extérieur sont limités, voir rompus, de façon momentanée ou définitive. On peut se demander si cette solitude favorise la prise de conscience de soi. C’est souvent lors d’un repli sur soi que surgit des réflexions et questionnements. Le sujet lui-même, avec du