La superviseur pedagogique
Depuis plusieurs années déjà, le système éducatif Angolais est engagé dans des changements profonds pour accroître son efficacité et répondre aux défis de la société d'aujourd'hui. Deux grands chantiers ont essentiellement été lancés : celui des programmes scolaires, récemment reformulés sous la forme de compétences, et celui des manuels scolaires, véritable clé de voûte de la généralisation de toute réforme dans un pays tellement vaste et diversifié.
Depuis Cinq ans, et en particulier à l'occasion du développement du projet PARE, appuyé par le BIEF / UNESCO, une évidence a surgi : peut-on raisonnablement modifier les manuels scolaires, peut-on s'engager dans une réforme des programmes si, dans le même temps — voire même préalablement — on ne mène pas une réflexion sur l'évaluation des acquis des élèves ? Si les programmes et les manuels scolaires mettent en avant le développement des compétences des élèves, il paraît logique et raisonnable d'évaluer ces derniers sur les compétences acquises. Mais peut-on évaluer leurs compétences ? Comment évaluer leurs compétences ?
Ces questions étaient encore impertinentes il y a 5 ans, tant tout le monde était persuadé qu'il ne pourrait jamais exister qu'une seule façon d'évaluer les élèves : leur poser une série de questions sur chaque matière. Le défi de trouver et de mettre en oeuvre une manière plus adaptée d'évaluer les élèves est aujourd'hui en Angola, à l'instar de plusieurs autres pays dans le monde, d'une actualité qui peut en surprendre plus d'un.
Dans cet optique , nous avons presenté dans ce portefeuille , le resumé de tout ce que nous avons vu lors de la formation qui nous ont été offert par le MED (Ministère de l’éducation). Et celle-ci , avait eu lieu dans la Province de Kwanza-Norte qui a comme capital N’dalatando, en date du
I.PEUT-ON CHANGER DE SYSTEME D'EVALUATION A L'ECOLE ?
Pour introduire la problématique de l'évaluation des compétences des élèves, partons