Le droit de la famille
Chapitre I : DEFINITION DU DROIT
Depuis l’existence de l’homme dans la société on s’est aperçu que la vie communautaire est impraticable aussi longtemps que les membres de la société n’obéissent pas à des règles préétablies destinées à garantir la paix, la tranquillité et la sécurité sociale.
Ainsi, les membres de la société se sont toujours sentis obligés de se soumettre à certaines injonctions et défenses sociales gouvernementales, la vie communautaire sans les quelles cette vie serait impossible, invivable si il l’était laissée à l’appréciation de chacun de déterminer son mode de vie de manière absolument souveraine et indéfinie.
Certes, cela donnerait libre cours à l’anarchie et la société deviendrait, à coup sûr une foire.
Section 1 : LE DROIT AU SENS OBJECTIF
D’après ARISTOTE, l’homme est un animal social c'est-à-dire qu’il est condamné à vivre en société (en famille, à l’école, au travail, dans diverses associations, etc.). Pour atteindre son épanouissement, il ne peut rester isolé de ses semblables. D’où l’adage latin « unus homo, nullius homo » c'est-à-dire un seul homme, nul homme. Cependant, la vie en société nécessite la création impérieuse d’un ensemble des règles qui s’impose à tous ceux qui appartiennent à la dite société afin d’organiser et de réglementer les rapports entre les membres.
Cette organisation est réalisée par le droit. il n’y a pas de société humaine sans droit. D’où un autre adage : « ubi societas ibi jus» c'est-à-dire ou est la société, là est le droit.
Ainsi, le droit objectif peut être défini comme l’ensemble de règles obligatoires qui régissent les relations des hommes en société. C’est donc une sorte de règles de droit objectif , impersonnel, abstrait et qui s’impose de manière obligatoire à tout