Le développement durable remet il réellement en cause la mondialisation ?
La mondialisation désigne le processus d’intégration de l’ensemble des territoires à différentes échelles (nations, régions, villes…) dans le système économique à l’échelle mondiale. Les principaux acteurs de « ce processus global et englobant » comme dirait O.Dollfus sont l’intensification des échanges internationaux, l’implantation mondiale de certaines entreprises dites multinationales ou transnationales, la diffusion des investissements à l’étranger, une société globale et interconnectée grâce à l’essor des technologies de communication et d’information et surtout grâce à des organismes chargés de soutenir le développement de ce phénomène comme l’OMC ou encore le FMI. Par l’intermédiaire de tous ces facteurs, on constate un accroissement des échanges de biens et de services ainsi que des liens d’interdépendance entre les hommes, les activités et les politiques qui se développent à l’échelle planétaire. L’économie capitaliste libérale s’impose avec comme logique le pouvoir du capital à la recherche du profit, en jouant sur les avantages des différents territoires associés ; ainsi les espaces centraux qui contrôlent l’investissement exploitent les zones périphériques plus ou moins intégrées et ce en fonction de leurs atouts ou de leurs faiblesses (ex : délocalisation pour limiter la pollution).
Néanmoins ce processus ne se développe pas sans inconvénients, il menace les activités humaines ainsi que l’environnement ce qui génère une croissance économique entachée de profondes inégalités économiques et sociales. Par ailleurs, ce processus de mondialisation génère également une forme de prise de conscience qui pousse l’Homme à concevoir la nécessité d’un développement durable c’est à dire un développement qui répond aux besoin des générations du présent sans pour autant compromettre l’avenir des générations futures. C’est pour cela que les états mettent en place diverses stratégies de