Le mariage de figaro scène 21 acte 3
Antonio est un personnage présenté dans cette scène comme un ivrogne. La première didascalie l’annonce : « demi-gris ». De plus, Antonio a du mal à trouver ses mots et bafouille « voilà on fait des jugements … Ténébreux ». Un point que Figaro s’empresse de faire remarquer au comte. En effet, il dit « Monseigneur, il est gris dès le matin ».
Mais malgré cette ébriété, il fait preuve de discernement et de ruse. Ainsi, il laisse Figaro raconter sa version des faits « , ‘ j’étais dans la chambre des femmes, (…) J’ai sauté sans réflexions sur les couches », puis il fait semblant de le croire et lui tend le papier qu’il est sensé avoir perdu pendant sa course. Il met dont Figaro en difficulté et y arrive brillamment.
De plus, il fait preuve de finesse en flattant le comte « si vous n’avez pas assez de ça pour garder un bon domestique, je ne suis pas assez bête, moi, pour renvoyer un si bon maître ».
Mais il est aussi soucieux de sa réputation comme l’indique l’a réplique « , ‘ je suis votre domestique ; il n’y a que moi qui prends soin de votre jardin ; il y tombe un homme : et vous sentez … Que ma réputation est effleurée ».
Mais la scène est aussi comique grâce au vocabulaire et aux jeux de mots employés.
Le langage d’Antonio est une véritable caricature du parlé paysan.
Le comique vient de ses incorrections du langage. Il emploie une mauvaise syntaxe « m’est avis que c’était plutôt... qui dirait ce gringalet de page. ». Il s’adresse parfois au comte de manière impropre en utilisant l’impératif « Regardez comme on arrange mes giroflées ! ».
On peut aussi relever des jeux de mots : « ma réputation en est effleurée ». Beaumarchais rappelle ainsi la qualité de jardinier.
Mais plusieurs répliques peuvent être considéré comme ironique. Figaro lance, de manière hautaine à Antonio « tu boiras donc toujours ? ». Figaro tente aussi de discréditer Antonio, en l’insultant de pleurard « Combien te faut-il pleurard, avec ta giroflée ? »