Les punitions et la virilité
Les punitions dans l’environnement scolaire ne sont pas si productives que l’on ne pensait. C’est l’une des conclusions auxquelles est arrivée Sylvie Ayral, une chercheure qui a analysé plus 6000 sanctions infligées à des collégiens. Après des recherches et des observations que la chercheure a pu effectuer dans de nombreux et différents centres éducatifs, étant donné sa carrière d’institutrice. Sylvie Ayral a pu noter que les punitions sont premièrement réparties inégalement entre les deux sexes, les garçons sont touchés par 83% des punitions distribuées. Et le pourcentage de garçon augmente aussi avec le degré de gravité de la cause de la sanction. Par quoi ce phénomène s’explique-t-il ? Est-ce la faute aux hormones, ou encore serait-ce un défaut psychologique ? Ce que le livre de Sylvie Aral « la Fabrique des garçons » a par contre démontré c’est que les punitions sont plutôt contre-productive mais surtout qu’elles6+36+ enorgueillissent les garçons en leur donnant un sentiment de toute grande virilité. Tentons de décrypter les cause de ce phénomène de l’expliciter lui-même et d’essayer d’y proposer quelques issues.
La première cause de ce phénomène est la vision que l’on se fait aujourd’hui de l’homme ; L’homme pour être un « vrai homme » doit être un Mâle si possible dominant, mais pas trop. Il doit avoir confiance en lui, être téméraire, un leader, fort et capable de gérer des troupes. Ne pourrait-on pas comparer cela au comportement d’un loup chef de meute ou même d’un lion. Car tout comme eux, le jeune garçon qui doit prouver aux autres qu’il bien du genre masculin doit se livrer à des combats, à des rapports des forces avec ses opposants, qui dans le cadre scolaire sont donc l’équipe éducative. Ceci expliquerait donc la présence de plus de comportements à caractère insolent, violent chez les garçons. Tout cela pour affirmer sa dominance auprès des autres