Les républicains en France (1830-1870)

Au XIXe siècle, le régime de la Restauration institue en France une monarchie constitutionnelle dans laquelle la vie politique est marquée par la lutte incessante entre les partisans de l’Ancien Régime et les partisans de la Révolution. A la chute de Charles X en 1830, les libéraux créent une monarchie parlementaire qui refuse toute réforme et maintient l’ordre. C’est alors que se développe à l’extrême gauche le parti républicain, qui entend parachever la révolution, respecter les libertés et la Constitution.
Dès lors les républicains ont miné la Monarchie de Juillet et tenté de fonder une Seconde République. Mais il importe de montrer comment au sein de ce parti, des divisons ont fait échouer leur régime, et mis hors d’activité de nuire les républicains dans les premières années totalitaires du Second Empire, avant que celui-ci ne commence à se libéraliser pour enfin laisser sa place à la Troisième République.

1 : De la contestation républicaine sous la Monarchie de Juillet à la fièvre révolutionnaire de 1848.
A la fin du règne de Charles X le parti républicain de démarque nettement dans l’opposition au régime. Après l’insurrection populaire victorieuse de 1830, ses membres tentent d’obtenir la République. Mais la monarchie constitutionnelle est restée en place, et n’est pas le régime souhaité par ceux qui étaient aux barricades.
-Contestation difficile de la Monarchie : L’action des républicains dans les premières années du régime. La fièvre révolutionnaire entretenue par le contexte économique. Comment l’opposition va se maintenir (banquets et sociétés secrètes) malgré la sévère répression du gouvernement.
-La révolution de 1848 :
A l’origine, la conjonction des difficultés économiques et la pression de l’opposition. L’interdiction d’un banquet à Paris, la démission de Guizot et l’échauffourée du ministère des affaires étrangères, l’abdication du roi et proclamation de la République.
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