Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaisances?
Les cinq sens, dès l’abord, apparaissent la fonction incontournable, par laquelle nous percevons le monde qui nous entoure. Ils semblent faire partie intégrante des données les plus élémentaires, les plus naturelles, les plus précoces, primitives, mais également les plus intemporelles et universelles. Dès la naissance, nous sommes en relation avec le monde, notre environnement familier, par le truchement de la sensation, au travers duquel nous nous approprions le monde qui nous entoure et se présente de lui même à nous. Mais cette notion existe aussi dans le fœtus, l’embryon, où des études cliniques récentes et dignes de foi, ont démontré, sans ambigüité, que l’être en devenir répond aux stimuli extérieurs : voix de la mère ou du père, rêve associé à celui de sa génitrice… Cette sensation est, a priori, une forme d’intelligence intuitive et immédiate associée à une prise de conscience de phénomènes tels que : le chaud, le froid, le sucré et, même, semble-t-il, une réaction aux troubles émotionnels présentés par la mère. Toutes ces manifestations sont caractérisées par une réceptivité et une passivité pures. Les sens sont, en fait, le médiateur de l’information et de la délivrance de connaissances de la manière plus pus primitive, empirique, simple et naturelle. Mais tout cet univers pré-cognitif n’est-il la résultante de cette sensibilité constante, ou bien, est-il lié à d’autres sources ? En fait, ces informations seraient elles, uniquement, délivrées par les sens, émaneraient exclusivement d’eux ou alors, tireraient leurs sources à d’autres fonctions, dont celle de l’esprit : réflexion, intelligence, raison, sériation et tri de données ? Peut-on se borner à la simple étude des connaissances dérivées de la réceptivité et de la passivité ou recourir, systématiquement aux mécanismes inhérents à la bonne marche de notre cerveau et par là même de notre intelligence et notre esprit ?
Dans la thèse empiriste nous pouvons prendre