Limites édulcorantq
Mais l’édulcorant le plus utilisé et surtout le plus décrié est l’aspartame. De nombreuses polémiques et études scientifiques plus ou moins sérieuses se sont contredites à ce sujet. En 1996, des chercheurs américains prétendirent qu’une consommation régulière d’aspartame, même dans les normes autorisées (40 mg/kg corporel par jour, soit 3g par jour pour un individu dont la masse est de 75kg), augmenterait les risques de cancer. En 2005, des chercheurs italiens présentèrent les résultats d’une étude sur des rats à propos des effets cancérigènes liés à la consommation d’aspartame. Entre 30 et 50% des rats testés mourraient au bout de plusieurs années à cause de tumeurs cancéreuses. Néanmoins, les conditions expérimentales de cette étude furent critiquées et l’aspartame est toujours autorisé en Europe comme aux Etats Unis. Le seul danger scientifiquement prouvé de l’aspartame réside dans sa composition. L’aspartame contient de la phénylalanine, un des huit acides aminés essentiels à l’homme car il ne peut être synthétisé par celui-ci, et les individus phénylcétonuriques suivants un régime pauvre en phénylalanine doivent donc bannir l’aspartame de leur alimentation. Or ceux-ci sont incapables en raison d’une mutation génétique de transformer la phénylalanine en excès et celle-ci s’accumule, provoquant de graves troubles intellectuels.
La stévia et ses