Mathématiques
Fiche pédagogique
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Repères :
Au Moyen Age, très peu de gens ont des notions de calcul, encore moins de géométrie ou d’algèbre. Les mathématiciens grecs sont la référence ( Pythagore, Thalès…) pour les rares érudits de l’époque.
Constantinople, le monde Perse, Arabe puis Musulman vont traduire, conserver, approfondir et transmettre ces connaissances mathématiques à l’occident. C’est ainsi que le système de numérotation romaine va céder le pas à la forme arabe.
Les mesures varient d’une région à l’autre, d’un village à l’autre parfois. La notion de mesures universelles est inconnue. Le système par dix ne s’impose pas encore partout et subsiste des changements d’unités par douze ou même ( pour certaines monnaies par exemple ) par des mélanges complexes de systèmes. Certains métiers privilégient leurs mesures traditionnelles : l’aune et la toise pour les drapiers, le muid pour des volumes de grains…
Sur les chantiers médiévaux, le maître d’œuvre pratique la géométrie sur des planchers de traçage. On en retrouve parfois la trace dans des chambres du trait ( ex : cathédrale de Bourges )
Les mesures :
Aujourd’hui en France on se sert du système métrique ( mètres, centimètres ... pour les longueurs, des kilogrammes, grammes... pour les poids et des montres et des calendriers pour le temps.
Sais-tu qu’il n’en était pas de même au Moyen Age ?
Mesureurs de grain
Pour les longueurs par exemple, on se servait de mesures établies sur le corps humain : la ligne, le pouce, la paume, la palme, l’empan, le pied, la coudée et la toise. Chacune de ces mesures était celle du maître d’œuvre et donc différait d’une ville ou d’un village à un autre.
La numérotation :
Romain
Moderne
Romain
Moderne
Le mot « chiffre » vient de l’arabe « sifr » qui veut dire « vide », « zéro » vient également de ce même mot arabe.
0
XII
12
I
1
XIII
13
II
2
XIV
14
III
3
XV
15
IV
4
XVI