Mobilités, flux et réseaux
La question des mobilités, de la croissance exponentielle des flux et des réseaux de communication (matériels et immatériels – numérique, financiers) est au cœur du processus de mondialisation. La France a ainsi vu une explosion de la mobilité de ses ressortissants et une modification de leur mode de vie au cours de ces dernières décennies.
Avoir un territoire connecté aux plus importants réseaux internationaux est également essentiel pour le dynamisme d'un État. De ce point de vue, le territoire français possède des espaces très dynamiques et totalement connectés aux centres d'impulsions mondiaux (dorsale européenne, mégalopoles américaine et japonaise). Mais des efforts sont encore nécessaires pour améliorer la connexion d'espaces plus en marge et pour favoriser ainsi leur développement en rééquilibrant par là-même les inégalités sur le sol français.
1. Des mobilités à toutes les échelles
Des mobilités de plus en plus importantes à l'échelle locale et régionale
• Avec les progrès techniques en matière de transports et de technologies, le ratio distance-temps a considérablement baissé. Des générations de Français se sont cantonnées pendant des siècles à des déplacements limités à l'échelle locale (commune, bourg proche) ; il fallait 24 heures pour rallier Paris depuis Versailles au xviiie siècle : il faut aujourd'hui 12 h pour aller de Paris à Tokyo.
• La population française est désormais connectée à l'espace-monde au travers du « village global » (via internet), mais aussi grâce à des réseaux aériens performants. Elle fréquente aussi plus facilement des lieux à toutes les échelles (locale, régionale, nationale) : les Français sont devenus plus mobiles.
Ils sont plus mobiles à l'échelle locale car le phénomène de périurbanisation a entraîné une augmentation des migrations