Mondialisation
Cette explosion des échanges commerciaux a été favorisée par les accords de Bretton Woods et la promotion du libre-échangisme assurée par les accords du GATT et de l’OMC.
Les politiques économiques des différents Etats, influencés par la pensée anglo-saxonne (néolibéralisme), ont favorisé l’ouverture des économies par la dérégulation des marchés et les privatisations. Le FMI a largement répandu cette politique dans les pays du Sud par ses plans d’ajustement structurels.
Ainsi les frontières n’existent plus pour les marchandises, les capitaux et services. Il n’y a plus qu’un seul marché : le monde. Cette globalisation qui supprime la notion de frontière et de nation a été rendue possible par la vitesse de la communication : les réseaux de communication permettent de connecter tous les pays du monde. Si tout le monde est relié au même système d’informations, avec la même logique des échanges, tout autour de la planète vont se développer les mêmes réflexes, les mêmes manières de juger et d’évaluer, les mêmes modes de consommation. On est en présence de la pensée unique ; le libéralisme n’a plus d’adversaire (1989 = chute du mur de Berlin). Paradoxalement, si les frontières n’existent plus pour le commerce, elles sont toujours bien présentes pour les hommes et les femmes qui souhaitent migrer