Montrez en quoi les titres "les regrets" et "les pleurs" sont représentatifs de toute l'oeuvre
Tous les matins du monde a été écrit en 1991 par Pascal Quignard. Cette même année, il écrit un scénario de son roman avec le réalisateur Alain Corneau pour en faire une adaptation cinématographique. Les romans de Pascal Quignard sont souvent écris autour des mêmes thèmes tels que la mort, la musique, le silence, la voix, le langage ; thèmes que l'on retrouve sans difficulté dans le roman Tous les matins du monde. Aussi, en quoi Les Regrets et Les Pleurs, morceaux extraits du Tombeau des Regrets de Sainte Colombe, sont représentatifs de toute l'œuvre ? Nous verrons donc dans une première partie la naissance du Tombeau des Regrets, puis dans une seconde partie nous verrons Les Regrets relatifs aux personnages et enfin, dans une troisième partie, nous verrons Les Pleurs. Tout d'abord, le roman de Pascal Quignard commence par une phrase qui ne peut laisser aucun lecteur indifférent : « Au printemps de 1650, Madame de Sainte Colombe mourut. » En général, lorsque nous pensons au printemps, nous pensons à cette saison qui signifie le commencement de tout et de toutes les espérances. Le printemps marque le renouveau de la nature : un radoucissement du temps, la fin de l'hibernation des animaux, le bourgeonnement et la floraison des plantes ainsi que le retour des animaux migrateurs. Or, dans Tous les matins du monde, cette saison s'oppose à la fin de phrase tragique : « Madame de Sainte Colombe mourut. » Le verbe « mourut » est au passé-simple et souligne alors le tragique de la situation et sa violence. Toujours au commencement du roman, Monsieur de Sainte Colombe joue pour un mourant puis lorsqu'il rentre chez lui, il apprend que sa femme est décédée. Sainte Colombe cherche à composer des musiques qui exprime ses sentiments durant toute sa vie. L'œuvre musicale Le Tombeau des Regrets est écrit