Nouvelles valeurs
La liberté d’action Les problèmes éthiques se posent quand les actions menées librement par un individu ont un impact positif ou négatif sur d’autres. Ils apparaissent donc dès qu’il y un engagement à prendre, un choix à faire ou une responsabilité à assumer. Les décisions de l’entreprise n’obéissent pas seulement par des éléments de caractère analytique mais aussi par des références de valeurs. Le choix éthique ne se pose donc que là où il existe un degré de liberté d’action : les décisions prises sous une contrainte absolue ne sauraient être évaluées du point de vue éthique. Cependant, au niveau de la direction des entreprises, il existe une marge de manœuvre importante et les interrogations éthiques permettent de forger un choix personnel. Ce degré de liberté est le point précis sur lequel la gestion rejoint l’éthique. L’engagement des dirigeants La réflexion éthique dans l’entreprise revêt donc un intérêt hautement stratégique et est devenue une nouvelle dimension de la politique d’entreprise : par expression se son éthique, l’entreprise affirme son caractère unique et permet à ses membres de vivre un sentiment d’appartenance. Ainsi, la formation éthique se pose comme une nécessaire prise de position de la part de la direction générale en jouant le rôle de cadre de référence pour les différentes décisions qui seront prises. Les principes directeurs, règles et normes qu’elle véhicule ont pour objectif d’orienter en permanence l’action. L’engouement pour la réflexion éthique concerne plus spécifiquement les grandes entreprises. Plus une organisation devient complexe, plus le maintien de sa cohésion devient un enjeu important. Jusqu’à présent, les entreprises s’appuyaient essentiellement sur une forte culture implicite. Or, la diversité des collaborateurs devient trop grande pour que cela soit suffisant. Il est donc nécessaire de poser les bases d’une éthique commune et explicite. L’intégration de la dimension éthique dans le