Organisation du travail
I-L’organisation du travail et croissance
A)La nécessité de l’organisation du travail
1)A. Smith : Manufacture d’épingle
Dès le XVIIIe siècle A. Smith va démontrer l’intérêt de la division du travail au sein de la manufacture d’épingle. Elle consiste à la décomposition de la P° d’un bien en une multitude de tâches complémentaires, on parle de parcellisation (ou de travail en miette).
La répétitivité des tâches augmente la vitesse d’exécution des ouvriers. On gagne du temps en ne changeant pas d’outillage. Cela génère des innovations d’outillages pour abréger le travail. Frederick Winslow Taylor fondateur de l’OST (Organisation Scientifique du Travail)
L’OST ou taylorisme met fin aux marchandages du savoir faire des ouvriers au moment de la révolution industrielle. Il est accusé de casser les métiers et de déqualifier les travailleurs.
C’est une double division du travail : division verticale (les cols blancs du bureau de préparation des méthodes de travail imposent conçoivent et organisent des méthodes de travail puis imposent des normes, des règles de travail à des cols bleus qu’on va appelé des OS. Les OS ne maitrisent plus la façon de produire ni le temps de travail qui leur est imposé et qui a été déterminé scientifiquement par de chronométrage) et division horizontale (parcellisation des tâches qui se traduira par une déqualification des travailleurs).
Ce système a été efficace pour augmenter la productivité. (Taylor est vu par les ouvriers comme l’esclavagiste des temps modernes.) Henry Ford : le fordisme : un approfondissement du taylorisme
Le fordisme est appliqué à partir des années 20 aux E-U et après la 2nd Guerre mondiale en Europe.
Les principes sont : le travail à la chaine : le convoyeur évite les déplacements inutiles des salariés (suppression des temps morts), le rythme de travail est plus facilement imposable, la P° standardisée donc rigoureusement identique ; pour Ford il s’agira de la