Organisation du travail
Aujourd’hui, dans un monde capitaliste où la recherche du profit et de la rentabilité domine toutes les entreprises, dans une économie mondialisée où la concurrence est de plus en plus rude et les groupes plus compétitifs, nous parlons de Nouvelle Forme d’Organisation du Travail (NFOT). L’organisation du travail désigne la mise en place de différents dispositifs et systèmes dans les entreprises pour accroître leur puissance productive grâce à une utilisation et une organisation plus « rationnelle » du travail. Au Royaume Uni, en pleine révolution industrielle, Adam Smith, économiste britannique publie en 1776 La Richesse des Nations où il explique que la division technique du travail est source d’accroissement de la productivité. Au début 20eme siècle, cette idée est reprise par Taylor, ingénieur, dans sa nouvelle conception de L’organisation du travail : l’Organisation Scientifique du Travail où il préconise une division horizontale du travail (division technique), une division verticale (séparation entre les tâches de conception faites par les ingénieurs et d’exécution effectuées par les ouvriers), un salaire au rendement et un encadrement des ouvriers chronométrés important. Quelques années plus tard, Ford apporte à cette nouvelle organisation plusieurs améliorations, comme le travail à la chaîne à l’aide d’un convoyeur, la standardisation des produits, et le doublement des salaires, en réponse aux crises du taylorisme. Jusqu’aux années 60 le modèle de production tayloro-fordiste faisait l’unanimité dans les entreprises jusqu’à atteindre ses limites, les entreprises se tournent alors vers un nouveau mode de production le modèle japonais : le Toyotisme où l’ouvrier ne fait plus que produire mais contrôle et surveille la production, plus qualifié, plus autonome, le travail posté se développe pour rentabiliser le capital. Ce modèle est en totale rupture avec le tayloro-fordisme, et prouve