Parité homme/femme
b. Discrimination envers les femmes
1.Emplois et salaires
Malgré des scolarités comparables à celles des hommes, les femmes sont encore loin de l’égalité dans l’univers professionnel. Absentes des sphères de décision, leur salaire est aussi inférieur d’un quart à celui des hommes.
Au – delà des revendications du mouvement politique pour l’égalité des droits, c’est l’accès de tous, filles et garçons, au système scolaire qui a accéléré le processus d’émancipation des femmes.
Aujourd’hui, les femmes des pays développés atteignent des niveaux de scolarisation comparables à ceux des hommes. Au sein de l’Union Européenne, on compte mm davantage de femmes (52%) que d’hommes dans l’enseignement supérieur.
Chasses gardées
Cette égalité reste cependant en partie artificielle. Dans le sup, les filles ont investi les lettres, les sciences humaines et le droit. La moitié des diplômes des écoles de commerce sont des filles. Les filières dites « d’excellence », celles qui conduisent aux + grandes responsabilités et aux salaires les + élevés, continuent pourtant à leur échapper pour la plupart. C’est le cas notamment des écoles d’ingénieurs, où elles ne représentent que 22% en France.
Cette transformation spectaculaire de leur niveau de qualification ne s’est pas traduite par une amélioration équivalente de leur place sur le marché du travail
Le taux d’activité des femmes de 25 à 54 ans est passé de 63 à 67 % de 1990 à 1999. Hommes et femmes sont encore assez loin de la parité, puisque le taux d’activité des premiers atteint 93%.
Les femmes n’ont pas accès aux mm métiers que les hommes. D’abord, elles ont + souvent des emplois précaires ou à temps partiel. Ainsi, 12% des femmes en emploi sont en contrat temporaire en 2005 (CDD, stage, emploi aidé) contre 9% des hommes. De mm, 30% des femmes occupées travaillent à tps partiel, contre seulement 5% des hommes. Cette situation n’est pas toujours choisie : parmi les femmes à temps partiel,