Philo
Il est question ici du lien entre la force et le droit. On peut se demander si le droit est lié à la force. Rousseau utilise l'expression «droit du plus fort» et l'analyse. Il en déduit que cette expression sous-entend que l'origine du droit est la force. On peut donc soulever ici comme problème philosophique : la force fait-elle le droit ?
Nous allons voir dans une première partie les définitions des termes droit et force, puis dans une seconde partie que le pouvoir par la force reste fragile et dans une troisième partie la passivité de l’homme face à la force
1) Définitions de «force» et «droit»
a) force
Le terme force venant de Rousseau dit bien qu’il s’agit de puissance physique, c’est-à-dire de la violence d’un contre l’autre permise par la nature d’un corps, comme deux personnes qui se battent. Ou bien par tout ce que l’on peut inventer pour multiplier le pouvoir, comme le fait de posséder une arme nous rend plus fort car on rabaisse la personne sur laquelle on pointe l’arme encore plus bas, en utilisant la force de l’arme. La force est à la fois relative est instable.
b) droit
Selon l’étymologie le terme droit vient du latin qui signifie la règle. Le droit, c’est ce qui est conforme à la règle. C’est toujours ce qui doit être ou qui devrait être, comme une sorte de norme à laquelle se référer. Dans le texte, Rousseau le définit comme l’ordre de la moralité. C’est ce qui est conforme à notre idée de justice, de bien moral.
Quand on utilise la force le seul droit est d’obéir
Droit du plus fort
Dans les faits, en apparence, tout le monde se moque du droit du plus fort. Mais en réalité, on y obéit, on se soumet à cette expression qui n’est pas morale. Légitimement, nous n’avons pas à obéir à la force
2) l’Homme face à la force
a) pourvoir instable force comme seul pouvoir = système instable car il y aura toujours