Synthèse : « Liberté et Habitus chez Pierre Bourdieu » vue par Mathieu Hilgers Au tout début de l’ère contemporain, Le concept d'habitus apparaît pour la première fois chez Emile Durkheim père fondateur de la sociologie moderne « sous l’appellation de fait sociale ». Mais c’est surtout Pierre Bourdieu, disciple de ce concept, qui va popularisée la notion d’habitus dans son œuvre.
En latin « habitus » signifie manière d’être. La notion de liberté a souvent suscité interrogation au sein des auteurs des théories classique de l’habitualité. M HILGERS, à travers cet article, attire notre attention sur le lien entre la liberté et l'habitus tant contesté et reproché à Pierre Bourdieu dans son ouvrage. Ce texte, dans ses grandes lignes, constitue en une relecture, de la notion d’habitus tant développée chez Bourdieu. En effet, l’auteur partage totalement la vision du sociologue, en contredisant les critiques adressées à son égard. Dans un sens, nous pouvons considérer ce texte comme étant une sorte démenti.
Une seule et large problématique sera développer tout au long de cet article : peut-on être libre avec un habitus ? Pour appuyer sa thèse, la logique de l’auteur tenter de montrer l'aspect non déterministe de la théorie de Pierre Bourdieu et ensuite d' établir le rapport avec la liberté. Pour se faire, I ’auteur nous explique que l’ambition Pierre Bourdieu est d’essayer de dépasser les oppositions binaires existant dans les sciences sociales, tout en conservant leur apport aux traitements de la sociologie de l’action. C'est pourquoi Bourdieu s’approprie une démarche praxéologique dans laquelle il met en évidence la synthèse suivante :
« Si on l’en veut dépasser les oppositions dans les sciences sociales la démarche objectiviste est inadéquates. Car cette dernière dispense de toute auto-interprétation. D’où l’intérêt de la connaissance praxéologique qui fait d’office de jointure entre les connaissances objectivistes