Les sollicitations commerciales abondantes, l’omniprésence de la publicité au quotidien et la multiplication des objets ainsi que celle des messages rythme la vie de l’Homme, toutefois ce système engendre des effets pervers et met l’espèce humaine en danger. Quels sont les ressorts de la consommation ? C’est la question que soulève le corpus proposé. Dans une première partie nous aborderons les éléments qui poussent à consommer et dans la seconde partie nous évoquerons les effets néfastes de cette consommation.

Un constat s’impose d’emblée : nombreux sont les éléments qui nous poussent à consommer. En effet, l’omniprésence des médias pousse la population à consommer. Certaines proies sont plus faciles à toucher que d’autres, « les banlieues » évoquées dans l’article de Sophie Peters, sont des cibles plus faciles. C’est un lieu où les gens sont constamment pris dans un engrenage médiatique et de ce fait ils consomment énormément de marques sans avoir forcément les ressources financières. Cependant c’est un moyen pour ces personnes de se donner une image ; un signe extérieur de richesse en somme. Ces personnes n’arrivant pas à s’affirmer dans le monde du travail, se servent de ces grandes marques pour se faire une personnalité. C’est donc primordial puisqu’ils misent leur identité sur le paraître. Par conséquent c’est ici un effet de masse qui se développe puisque tous ces gens suivront le même idéal ! L’image de soi est transcrite à travers plusieurs éléments. Dans l’article Dis-moi ce que tu consommes, je te dirai qui tu es, l’auteur Nicolas Riou évoque que l’abondance de communication et d’objets évite l’absence d’épanouissement, c’est une sorte de plaisir sans fin. A cet effet on remarque que les gens achètent constamment afin de se donner une personnalité, ce qui les oblige à renouveler régulièrement cette image pour qu’elle soit toujours d’actualité. Par ailleurs la population se sent obligée de renouveler constamment son imagine puisque la population