travail d'invention
La scène se passe dans un château. Visiblement, les meubles sont anciens, et l'on voit, çà et là, des draps protecteurs, et quelques statues de femmes dénudées se pâment sous la lumière des projecteurs, laissant voir leurs traits féminins. Hormis, cette lumière artificielle, la pièce est sombre, et aucun bruit ne se fait entendre. Cependant, un drôle de petit bonhomme apparaît, puis un autre, ils discutent entre eux, mais s'en laisser paraître un mot de leur conversation.
L'un se nomme Gusman, fort de corpulence, il reste simple d'esprit et de part son rôle de valet, n’apparaîtra pas souvent dans la pièce, si ce n'est seulement dans la scène d'exposition. Il est dévoué à Elvire, c'est une belle jeune femme, mais un peu trop naïve, comme toutes celles passées avant elle. Elle est partie d'un couvant, a refoulé tous ses serments envers Dieu, pour se marier avec un homme. Elle en est tombée éperdument amoureuse, sans se douter de qui il était vraiment. Pourtant, aux premiers abords il paraissait tellement charmant. La pauvre femme pensait qu'il était sincère, et maintenant qu'il la quitté, elle se sent perdue. Elle lance ses frères, Don Carlos et Don Alonse, à la poursuite de Don Juan pour qu'ils le lui ramènent. Cet homme s'appelle Don Juan. Dans un coin de la scène il attend dans l’obscurité, il attend de pouvoir se montrer au grand jour, afin de montrer sa vraie nature. Il est beau, c'est un séducteur. Il a obtenu ce qu'il désirait en épousant Elvire et maintenant il se doit de partir pour trouver de nouvelles conquêtes. Seulement, Don Juan ne conquière pas les terres, mais plutôt les femmes, c'est un jeu pour lui, il joue de sa beauté et de son charme pour les attirer. Il ne recule devant rien, et chaque difficulté, chaque obstacle qui semblent plus infranchissables que les derniers, constituent un défi qu'il ne peut s'empêcher de relever. Cependant, jouer avec le feu reste