Violence et banditisme
Dans La peur et son miroir, Philippe Boucher nous démontre que la violence a toujours existé. En effet, l’ignorance des personnes sur ce phénomène entraîne une réelle psychose lorsque les médias la mettent trop en avant. D’autre part, la violence est intrinsèquement liée au discours politique. P. Boucher dénonce cet accouplement qui peut-être facteur de manipulation, le but étant d’intensifier le sentiment de peur de la population.
Maurice Cazaux rejoint justement le premier auteur au niveau de cette jonction. Effectivement, l’approche quantitative qu’il formule au sujet des dégradations des biens publics met en exergue le fait que le vandalisme lié au discours politique ne cesse d’augmenter. Par ailleurs, il évoque deux autres formes d’actes délictueux, à savoir les actes à buts lucratifs, et les actes détachés de tout gain pécunier.
P. Boucher rejoint également Claude Vielfaure, lorsqu’il fait part de l’intervention de la police. En effet l’aspect sécuritaire est incontournable en matière de violence et de banditisme. Selon eux, l’intervention de la puissance publique est défaillante ; premièrement en ce qui concerne le maintient de l’ordre général (patrouilles de police) puis au sujet de l’accompagnement des personnes incarcérées ; le but des maisons d’arrêt étant de réinsérer une personne à comportement déviant dans la société et de lui inculquer les normes et valeurs en vigueur.
Nous pouvons ainsi conclure que violence et banditisme existent et