b) tourisme, élément de déstabilisation ?

Déstabilisation du territoire :
Le territoire est aménagé, valorisé grâce au tourisme (ex : protection des territoires par UNESCO).
Mais valorisation qui réduit les surfaces agricoles (hôtels), menace les forêts (mangrove), pompe les nappes phréatiques, voire assèche certains deltas (Colorado) + pollution et dégradation
 Bétonisation du territoire, marbellisation = transformation complète des littoraux en paysage urbain
 Standardisation et banalisation qui rassure le touriste : paradoxe car il recherche le dépaysement

Mais dans le même temps, le tourisme permet de préserver les territoires : protection par zonage (parc nationaux : Everglades), par régulation (quotas, ou éloignement au Mont Saint Michel), ou interdiction (grottes de Lascaux)
Mais risque de la muséification des lieux

Déstabilisation des hommes
Déstabilisation des pop locales : pas de syncrétisme pour le tourisme. Seulement juxtaposition, contacts superficiels.
Dénaturation du folklore avec des spectacles uniquement pour les touristes.
Occidentalisation des sociétés : c’est le touriste qui voyage avec son mode de vie
Mais aussi déstabilisation positive : accélérer la promotion des femmes, maintenir les traditions, faire renaitre un héritage historique (Angkor)

Face à la déstabilisation des territoires, tourisme durable
Objectif =préserver les territoires et les populations. Mais le tourisme est déjà durable (Chamonix vieille station), nouveauté : mesures de protection (juridiques par ex)
Conférence de Lanzarote 1995, charte du TD, ex : pas d’infrastructure (protection du paysage + ressources économiques pour les populations locales).
Mais conséquences sociales et économiques pas toujours positives : TD devient un filon exploiter par des agences, la pop locale délaissent l’agriculture. Succès du TD qui devient un tourisme de masse, alors qu’il doit rester une niche pour être durable. Qui décide de la limite pour un éventuel quota ?
Agences du TD