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L'argumentation à travers la fable

853 mots 4 pages
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Séquence II L'argumentation Objet d'étude : l'argumentation à travers la fable Question de synthèse

La fable s'inscrit dans le genre de l'apologue. C'est un court récit ayant un but didactique, en effet la fable est un sous-genre qui révèle de la littérature argumentative. Le corpus proposé à notre étude comporte 4 fables : "Le chêne et le roseau" d'Esope (Ve siècle), "Le chêne et le roseau" de la Fontaine dans Fables 1668, "Le chêne et le roseau" d'Anouilh dans Fables 1962 et "Le peuplier et le roseau" de Queneau dans Battre la Campagne 1968. Ici, le thème commun aux 4 fables est "Le chêne et le roseau" : l'hypotexte est la fable d'Esope mais c'est La Fontaine qui est réécrit par Anouilh et Queneau. Ainsi, nous nous demanderons si ces 4 auteurs ont composés leurs fables selon les mêmes critères. Pour cela nous observerons d'abord les points communs puis les différences des 3 premiers textes et pour finir nous expliquerons en quoi la fable de Queneau est particulièrement différente des autres fables.

Voyons d'abord ce que les 3 premières fables ont en commun :

Tout d'abord dans la forme et dans le récit. Nous observerons que 3 de ces fables, ont pour titre "Le chêne et le roseau". De plus les mêmes personnages symboliques ainsi que la même histoire sont conservés. En effet, on retrouve cette même structure dramatique : L’histoire débute par la discussion du Chêne et du Roseau, c’est le Chêne qui débute le dialogue. On trouve dans trois des cas, le même sujet à savoir le pli du Roseau : "baisser la tête devant les plus faibles zéphir ", chez Esope, "vous oblige à baisser la tête" chez La Fontaine et "Plier, plier toujours" chez Anouilh. Ainsi que la force du vent et celle du Chêne, "combien est robuste ce tronc qui résiste aux plus furieuses tempêtes" chez Esope, "cependant que mon front, au Caucase

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  • Les fables de la fontaine livre vii
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    Les FablesLes fables de la fontaine du livre VII racontent différentes histoires, dans le but de faire différentes morales au lecteur et faire comprendre les erreurs de la vie. Comment le poète critique-t-il dans les fables ? Nous verrons Premièrement qu'il cherche à plaire, dénoncer et instruire. Puis ce qu’il veut prouver/expliqué dans ses récits.….

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    2096 mots | 9 pages

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  • Jean anouilh
    1857 mots | 8 pages

    Commentaire : Introduction : Le Chêne et le Roseau est, avant d’être une fable de Jean Anouilh, une fable de Jean de la Fontaine, fabuliste du XVII °s. Cette fable se trouve en dernière position du premier Livre des Fables parues entre 1668 et 1693. La fable de La Fontaine est elle-même une reprise de la trame narrative de l’apologue ésopique « Le roseau et l’olivier », même si La Fontaine choisit, à la différence d’Esope, de donner la parole aux deux personnages. Les Fables de Jean Anouilh, parues en 1962, sont donc un hypertexte des deux hypotextes précédemment cités : les apologues d’Esope et les Fables de La Fontaine.….

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  • Commentaire le pouvoir des fables
    1424 mots | 6 pages

    Cette adresse est l’occasion d’un plaidoyer en faveur de la fable car La Fontaine doit ici répondre à des critiques implicites (vers 6, 7, 8, 3, 2 et 4). Dans cette adresse à l’ambassadeur, il joue sur une mise ne scène d’une polémique avec d’un côté ceux qui critiquent la fable « Peut-elle s’abaisser à des contes vulgaires ? /vous puis-je offrir mes vers et leurs grâces légères ? » et de l’autre lui-même qui la défend grâce à ce plaidoyer et entame donc un éloge de la fable. Ce plaidoyer est visible dans la première partie de la fable mais encore plus dans la deuxième grâce à la mise en abyme 2.….

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    Fables qui vont souvent servir à critiquer la société grâce à l’humanisation des bêtes, ou divers éléments dans des histoires racontées en vers. On apprend, ou on étudie les fables de La Fontaine aussi bien en étant petit qu’en étant plus âgé. J’ai donc sélectionné dix de ces fables afin de faire un recueil, certains de ces écrits m’attiraient à cause de leurs histoires, et d’autres à cause de leurs morales qui visent souvent des publics différents. Je vais donc commencer par justifier mes choix de fables à cause de l’aspect narratif de certaines. Dans un premier temps, certaines fables ont attiré mon….

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    Dans le « Pouvoir des fables » (VIII, 4) LF montre à quel point les histoires fascinent les hommes et combien elles sont utiles pour faire passer un message (qu’il soit politique, diplomatique ou autre) Rem : voir la mise en abyme dans cette fable : | Fable 1 | Fable 2 | Emetteur | La Fontaine | Orateur d’Athènes | Destinataire | Paul Barillon | Peuple d’Athènes | Contenu | Histoire de cet orateur d’Athènes qui ne peut se faire entendre de son peuple qu’en lui contant une histoire | Cérès, l’anguille et l’hirondelle à propos de la traversée d’un fleuve (histoire inachevée) | But | Le convaincre de l’utilité de l’éloquence et par extension des histoires pour faire passer un message | Réveiller le peuple en attirant son attention | A noter que les conclusions de LF et de l’orateur qu’il met en scène dans sa fable divergent : si l’orateur s’offusque de ce que le peuple ne parvienne à prêter attention qu’aux contes qui lui sont narrés, LF en revanche avoue qu’il aime ces histoires ( « Nous sommes tous d’Athène[4] en ce point »)….

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