L'assemblée législative (octobre 1791 - septembre 1792
I) La monarchie constitutionnelle
La Constitution votée en 1791 prévoit une Assemblée Législative au suffrage censitaire : seuls ceux qui payent de forts impôts peuvent voter (autrement dit : les riches)
On y vote les lois, le budget : pouvoir législatif. Le roi, lui, a le pouvoir exécutif. Il a en plus 2 pouvoirs importants : Il a le droit de véto, et des droits politiques extérieurs. De plus, il est irresponsable : il n’a pas de comptes à rendre à l’assemblée.
Cette monarchie était un système équilibré sensé plaire à tout le monde…
II) Composition de l’Assemblée
Il n’y avait à l’époque pas de parti politiques comme aujourd’hui, mais plutôt des genres de conseils politiques :
- La droite, les « Feuillants » : Ceux qui veulent stabiliser la situation et stopper la révolution. En faisaient partie Lafayette, l’Abbé Sieyès… (260 députés)
- Le centre : Environ 350 députés, indépendants / constitutionnels : pour l’application de la Constitution. Ne tiennent pas à garder absolument le roi.
- La gauche : 135 députés divisés en Girondins (Brissot, Condorcet…) tenant aux libertés et voulant que la bourgeoisie exerce le pouvoir, en Démocrates qui eux s’appuient plus sur le peuple, et enfin les Cordeliers qui eux, veulent la République.
III) Difficultés liées à la guerre
Le roi souhaitait que les autres monarchies viennent l’aider. Les républicains redoutaient cela. La guerre est déclarée en 1792.
En juillet 1792, l’Assemblée déclare la Patrie en danger. Il faut que tous les hommes se lèvent pour aider. Avant, l’armée était constituée d’hommes formés et payés pour ça. Désormais, la notion de « patrie » se fait plus présente. On ne se bat plus pour le roi mais pour la nation.
L’Assemblée prévoit de déporter les prêtres réfractaires et le roi met son véto à presque toutes les lois. Les Parisiens (surnommés les « sans-culotte ») ne supportent plus la situation et le 10 aout 1792, ils