L'évolution du travail féminin depuis les trente glorieuses jusqu'à aujourd'hui
À partir de 1950, la proportion de femme n'ayant jamais travaillé diminue jusqu'à devenir quasi nulle.
Les femmes se répartissent donc en 2 groupes à peu près égaux : les femmes actives toutes leur vie, et les femmes alternant travaille et foyer.
Le développement de l'activité féminine est liée à l'urbanisation et à l'industrialisation.
Un des premiers métiers de la femme est celui d'agricultrice.
La pause des paysannes beauceronnes pendant les travaux des champs au début du XXè siècle. Jeunes ou vieilles, les femmes participent aux durs travaux des récoltes
Paysannes pendant les travaux des champs au début du Xxè siècle
Paysann
Ce métier est difficile à chiffrer, car c'est souvent une activité familiale où tout le monde participe. On observe une diminution lors des Trente Glorieuses : il y a 755 000 agricultrices en 1974 et 320 000 en 1996.
Dans ce métier, on observe toutefois des différences. Ainsi, les femmes s'occupent souvent de la maison, la basse-cour, le jardin, la vente sur les marchés, tandis que les hommes s'occupent de tout ce qui est lié aux machines.
En 1965, le travail de l'agricultrice est reconnu. Les femmes travaillant dans l'agriculture obtiennent le statut d'exploitantes agricole. Aujourd'hui, on trouve de plus en plus de femmes à la tête d'exploitations, ou bien celles-ci ont un emploi fixe à l'extérieur de l'exploitation.
Les métiers évoluent en fonction de la croissance, dans les années 50, les femmes travaillent dans les emplois de bureaux.
Sécrétaire au début du Xxè siècle
Métier de téléphonistes
La féminisation des emplois de bureaux s'opère dans le dernier quart du XXème siècle. En 1975 il y a 2,5 millions d'employées, contre 1,9 million d'ouvrières.
Malgré la crise de l'emploi, les femmes représentent quasiment la moitié du salariat aujourd'hui : 80% des femmes de 25 à 49 ans ont une activité.