Les contes de la Bécasse

par

Un coq chanta

Que peut faire une jeune femme avenante quand son époux est « un gros petit homme, chauve, court de bras, de jambes, de cou, de nez, de tout », et que son soupirant aux « larges épaules et à l’encolure robuste » la poursuit de ses tendres attentions ? C’est ce à quoi répond l’anecdote dépeinte dans Un coq chanta.

Mme Berthe d’Avancelles a longtemps repoussé les avances du baron Joseph de Croissard. Ce dernier se ruine en festivités coûteuses pour la conquérir, notamment en parties de chasse. C’est dans le cadre d’une de ces parties d’automne que la veille du départ à la chasse, Mme d’Avancelles s’engage à lui céder s’il tue le sanglier. Le Baron s’arrange pour qu’il en soit ainsi mais, pendant la chasse, son aimée rajoute une nouvelle exigence : le sanglier devra mourir sous ses yeux. L’animal les frôle et le baron se lance à sa poursuite et met fin à ses jours. Le soir, tous deux se promènent dans le parc attenant à la demeure du baron et au moment de se séparer, Mme d’Avancelles lui dit : « non, je vais dormir… Qui m’aime me suive ! ». Quand le château est endormi, le ba

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur Un coq chanta >