Accords de Grenelle

économiques et politiques. 1) Les accords de Grenelle Les accords de Grenelle, bien qu'extrêmement minimisés dans les discours officiels ont redonné confiance à la classe ouvrière et ont participé en profondeur à la modification des rapports dans les entreprises : 68 marque la fin du modèle paternaliste. Les accords de Grenelle avaient été signés le 27 mai 1968 après deux jours de négociation en plein mouvement contestataire de mai 68. Ces accords sont désormais souvent cités comme référence

DOSSIER : Etude de négociation du Grenelle des 25 au 27 Mai 1968 Contexte Mai 1968 est un mouvement contestataire dans les milieux étudiants en France. Il s’inscrit dans un ensemble d’évènements aillant eu lieu en 1968. Les révoltes commencent à Prague en Janvier 1968 et s’étendront jusqu’en Août de la même année, dans une tentative de libération du régime en place. Durant le mois de Février divers évènements vont frapper le monde étudiant. L’Université de Rome est occupée par les étudiants

acceptent de négocier avec le patronat. Signés le 27 mai, les accords de Grenelle prévoient une augmentation des salaires de 10 %, la diminution du temps de travail (réduction d'une heure du temps hebdomadaire) et une plus grande reconnaissance du droit syndical dans les entreprises. 2.2. La crise politique Malgré les substantiels avantages accordés aux salariés, la base ouvrière, rassemblée au stade Charléty, rejette les accords de Grenelle. La grève continue. La crise devient politique : le Parti

l’Energie Atomique de Saclay où des conseils ouvriers furent organisés, se mirent de la partie. De même, certains secteurs paysans soutinrent la grève. Comme toute grève générale, celle de mai 68 posait clairement la question : qui dirige ? Les accords passés entre le gouvernement, les syndicats et le patronat sont repoussés par les ouvriers qui continuent la grève. Mais maintenant l'opinion, qui etait plutôt favorable au mouvement s'inquiète d'une crise qui n'en finit pas. Charles De Gaulle dissout

pour fraterniser romantiquement avec la classe ouvrière. Pour l'Etat, seule la grève économique représente une menace. C'est donc sur cette crise que doit se concentrer le gouvernement. Les négociations avec les syndicats aboutissent avec les accords de Grenelle le 27 mai qui augmentent les salaires, diminution du temps de travail etc. Les grèves continuent, le gouvernement semble à court de solution, la crise devient politique.La situation se retourne avec le retour de de Gaulle, sûr de la fidélité

(Thème de cours: Une mise en perspective des “Trente Glorieuses”)    Plan  I. L’histoire de l’entreprise Renault   II. L’essor de l’usine  III. La crise à partir des années 1970 / 1980  A. Mai 68 : La débacle    Révolte etudiante a Paris. Extension du mouvement qui ebranle le régime  Accords de Grenelle  Greve d’un mois  Reconnaissance officielle des droits syndicaux d’entreprise  Travail en 2x8  Effectifs commencent a baisser en 1969    B. La production en difficulté  1973 = Premiere apparition de la robotique dans les usines du groupes.  

Des violences éclatent entre des étudiants et policier (premiers affrontement réel) 10 mai: mise en place des barricades et des combats dans le quartier latin 13 mai: début de la grève général. La France est progressivement paralysée. 27 mai: accord de Grenelle, assurant des avancées sociales (Augmentation des salaires, diminutions du temps de travail ...) 29 mai: De Gaulle désemparé fuis rejoindre le général Massu en Allemagne 30mai: De gaulle dissous l'assemblé national, des manifestations de soutiens

les privations et celle qui est à la recherche de nouvelles valeurs. Des retombées immédiates ● Une nouvelle place pour les jeunes dans la société En politique la démission de De Gaulle ● Une considération des ouvriers avec les accords Grenelle 27 mai 68 Des valeurs traditionnelles peu à peu dépassées (condition féminine ) ● ● CONCLUSION ● En Mai 1968, les formes d’autorité qui structurent la société sont remises en cause. La société française à commencer par la jeunesse

intérêts partisans. Toutes les institutions et tous les appareils sensés nous représenter n’étaient que de la poudre aux yeux. Ils se montrent peu ou prou, en réalité bien petits et bien médiocres. Ce n’est que la répétition micro-historique des accords de Grenelle en 1968, lorsque tout le monde est rentré dans le rang. Pourtant pendant un instant, le balancier du temps avait penché en faveur d’un monde plus équitable, plus social et plus humain. Les forces populaires par manque d’un grand projet, par

gouvernement, des syndicats et du patronat signent les accords de Grenelle, qui portent essentiellement sur une augmentation de 10 % des salaires et une revalorisation de 35 % du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti). Malgré Grenelle, la grève continue. Le pouvoir est à court de propositions. Les événements de Mai 68 entrent dans leur troisième phase, la crise politique. 3. La crise politique Malgré les avantages accordés aux salariés, ils les rejettent, et la crise devient