Alcibiade

pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu'ils sont et à quoi ils ressemblent. Alcibiade est un jeune athénien beau, grand, riche et appartient à une famille noble. Il veut faire de la politique et accéder au pouvoir, mais pour ça il aura besoin de se connaitre. Pour se connaitre, il faut savoir prendre soin de sois même. Alcibiade a une fausse image de lui-même et se prend supérieur aux autres. Est-il facile de se connaitre ? Alcibiade serait-il capable de se connaitre? Au début, il ne sera pas capable de

Présenté à INGRID MOURTALON Cégep Édouard-Montpetit Philosophie et rationalité - 340-101-MQ Groupe 1310 8 septembre 2022 DÉVELOPPEMENT I- Socrate dit qu'Alcibiade n’est pas vertueux Le passage commence lorsque Socrate disait à Alcibiade qu’il n’était « pas un malavisé » après avoir écouté sa suggestion d’avoir un échange sexuel ensemble. Le narrateur souligne que Socrate disait cela avec « l’ironie ordinaire qui le caractérise, » donc Socrate

qui partage la même langue et religion Alcibiade 1. Socrate pose 3 conditions avant d’accepter de s’expliquer auprès d’Alcibiade. Identifiez-les. * Écouter de bonne grâce * La participation * Répondre aux questions 2. Quels sont les domaines qu’Alcibiade connait? * Lire * Écrire * La cithare * La lutte 3. Quelle qualité est indispensable pour être conseiller? La connaissance, le fait de savoir 4. Alcibiade peut-il compter sur ses avantages pour être

corps correspond au soin de soi seulement si le « soi » consiste uniquement en ce qui a attrait au corps, or ici nous omettons l’esprit. En nous appuyant sur l’ouvrage Alcibiade écrit par Platon, le soin du corps est bannit du sens de l’expression étudiée au même titre que le soin des biens, comme d’ailleurs l’explique Socrate à Alcibiade par la phrase « il n’y a rien en nous qui ait d’avantage d’autorité que l’âme » , seul compte le soin de l’âme qui permet à l’homme de s’améliorer. C’est en nous basant

de silènes-L10 a 19 La différence entre le physique de Socrate avec en opposition son intelligence et sa culture1er mouvement : • « Buveurs très illustres, et vous vérolés très précieux, car c'est à vous, non aux autres, que je dédie mes écrits, Alcibiade, dans un dialogue de Platon intitulé le Banquet, faisant l'éloge de son précepteur Socrate, sans conteste le prince des philosophes, déclare entre autres choses qu'il est semblable aux silènes.»- L’extrait s’ouvre sur une apostrophe par laquelle

comment apparaît le modèle technique dans le dialogue. 66 Dorion, Louis-André, op. cil., p. 66. 37 Socrate demande: «Qu'est-ce que prendre soin de soi?» (l27e) Tl propose ensuite une définition de ce qu'est le soin: «-Mais quoi Alcibiade? Ne donnes-tu pas un nom au fait de prendre soin convenablement d'une chose? - Oui, certes. - Et n'est-ce pas quand nous rendons une chose meilleure que tu dis que nous en avons convenablement pris soin? - Si». (l28d) Selon ce modèle, prendre soin

des connaissances ? D’un côté, nous avons l’orateur Pausanias, qui s’intéresse à l’amour céleste dont celui qui rejoint l’âme et qui est considéré durable. Il fait l’éloge d’éros le «double Éros». En effet, il se rapproche du discours d’ Alcibiade ,car il désir avoir la sagesse de son amant qui fait son éducation : « Rien à mes yeux ne présente plus d’importance que de devenir le meilleur possible et j’imagine que, dans cette voies, je ne puis trouver maitre qui soit mieux en mesure de m’aider

Socrate : le plus sage de tous les hommes, grand orateur. • Diotime : prophétesse, personnage de fiction selon les historiens. • Alcibiade : bien-né un peu orgueilleux mais charmant. • Appolodore : Connait le dialogue par l’intermédiaire d’Aristodème, le raconte à un individu curieux. • Aristodème : témoin du banquet, raconte le dialogue à Appolodore. • Alcibiade : amant de Socrate Le Banquet en bref Agathon organise un banquet et à la fin du repas, chacun est invité à donner son avis sur la

matérielles, changeantes et éphémères pour tendre vers l’idée du beau en soi. Or cette description de l’Eros philosophique, toujours indigent, ignorant, mais aspirant au bien correspond au portrait de Socrate que brosse Alcibiade dans ce discours. En faisant l’éloge de Socrate, Alcibiade nous décrit, en effet, de façon vivante ce qu’est Eros, l’amour fait homme. A cet égard ce discours reprend celui de Diotime mais de façon moins abstraite. Nous pouvons voir alors que le Daïmon n’est pas une puissance

d'une couronne. Il demande à être admis au banquet, déclarant qu'il donnera sa couronne au plus savant et le plus beau. Il la décerne à Agathon puis, apercevant Socrate, feint de s'étonner de le voir au banquet. Socrate se moque de sa jalousie et Alcibiade finit par lui remettre la couronne avant de se proclamer président de la beuverie. Eryximaque apprend à Albiciade le principe du jeu auquel les convives se sont prêtés en prononçant chacun un éloge de l'Amour et l'enjoint à faire de même, ce qu'Alcibiade