Anaphore Cataphore

aucun actant mentionné précédemment. Il faut remarquer que dans le langage des médias, il est parfois anaphorique, reprenant un actant, comme dans l’exemple cité : « Banques, bonus, traders... Ils vont nous faire un nouveau krach » où ils est une anaphore de banques, bonus, traders. De toute façon, l’emploi de ils à valeur anaphorique (dans le sens de « gouvernement », «pouvoir ») , est beaucoup plus élégant, conférant au texte un peu de tenue, tandis que son synonyme ça s’emploie pour dévaloriser

arbitraire : le blanc du texte définit un sens particulier, ainsi qu'un souffle, un rythme du texte. À cet égard, nous remarquons le rythme particulier des versets 6-7, 11, 13, 17 et 21-22. Nous avons abordé certains processus de répétitions (anaphore, cataphore, etc...) qui créent un martèlement. Le polyptote du verbe battre, étudié plus haut sous le plan sémantique, concourt à ces procédés de répétitions. Nous ajoutons à cela la répétition de sons gutturaux [g] et [k] qui scandent le texte (la première

appelle la grammaire de texte se caractérisent par la recherche d’une sorte de continuité entre le niveaux et méthodes de la linguistique classique et le niveau du texte. C’est dans cet esprit que sont théorisés les phénomènes transphrastiques : anaphore, nominalisation, coréférence, connecteurs, progression thématique et même ellipse et paragraphe. « La phrase n’existe pas dans l’utilisation réelle que l’on fait du langage, où il y a toujours un contexte d’énonciation qui situe la phrase […] »

l’occupation des lettres [...] " » (p.124.) Si braver est pris dans le sens de faire le brave, ce pauvre et calamiteux animal est sujet du verbe et désigne Cicéron (cataphore) ; si le même verbe est pris dans le sens de défier, le même groupe nominal devient objet, et cet animal que Cicéron défie, c’est l’humain dont il était question avant (anaphore). Les deux sens sont défendables dans le cotexte. Le sarcasme subsiste (« Oyez... »), mais l’ironie est indécidable. Il peut arriver aussi que le double

m’arrive d’oublier… ; il y a eu… ; il arrive aussi que ces questions… ; il s’agira…) Mais à la ligne 10 Il en est où ton roman , ‘il’ a ici une valeur de cataphore (roman). ELLES à la ligne 11, 16 ont aussi une valeur anaphorisante pour reprendre ‘les questions’ dont on vient de nous parler. ELLE à la linge 19 est aussi une anaphore pour faire allusion a ‘ma mère’. VOUS à la ligne 10 est une deuxième personne dilatée (‘tu’ et les autres). Dans le cadre du texte il peut aussi être

est délégué. Il assume ce qui, chez Balzac par exemple, était généralement assumé par les intrusions d'auteur. Le roman réaliste est encore soumis à l'exigence de lisibilité. Il comprend des procédés de désambiguïsation divers : hypotaxe, anaphores, cataphores, rappels, etc. Le lecteur n'est pas en retard sur le personnage. Il possède l'information nécessaire pour pouvoir assurer ses opérations de mémorisation ou d'anticipation. C'est un roman qui vise des couches de lecteurs plus étendues et moins

phrase élémentaire est constituée d’un prédicat saturé par ses arguments). L’existence de prédicats de second degré, de phrases complexes, de modalités énonciatives autres qu’assertives (qui peuvent bousculer l’ordre des constituants), les anaphores et cataphores dont le contenu référentiel n’est pas toujours facile à identifier automatiquement, les constructions détachées, certains compléments (vrais circonstanciels)… sont autant d’obstacles, plus ou moins facilement surmontables. 4.2.1. Méthodes

l’un ou l’autre, ébauche même une interprétation stylistique de certains emplois chez Chrétien de Troyes, qui l’amène à conclure que « l’une des fonctions majeures de l’infinitif substantivé » est « de se constituer comme thème » (p. 116), par anaphore ou cataphore. La conclusion rappelle que l’antéposition, devenue possible en MF, du pronom faible devant l’infinitif (pour lui veoir ➞ pour le veoir) en pénalise la substantivation qui deviendra désormais marginale en français standard. La question toutefois

substituts 1 Les substituts appartiennent à la catégorie des « anaphores » : Anaphores : (groupes de) mots rappelant une expression présente ailleurs dans le texte, et qui ne peuvent se comprendre qu’en étant mis en relation avec elle. Par exemple : pronoms personnels P3/P6. Parfois on précise anaphore (rappel d’information)/cataphore (annonce d’information: Il vient, Jacques ?) Deux types d’anaphores : - Ellipses : anaphores utilisant des raccourcis dans l’expression : Jean aime l’eau

cohérence le domaine de la connexion implicite, souvent transphrastique. Dans l'approche de la cohérence il nous semble crucial de dépasser la perspective réductioniste (cf. aussi C. Segre, 1979: 82): soit l'étude des règles grammaticales horizontales (anaphore, pronominalisation, rénominalisation), soit l'étude des relations sémantiques verticales (topic/comment, macrostructure etc.) vu que le texte est caractérisé par une double cohérence: globale (thème du discours, connexion titre-textualisation, compatibilité