Commentaire Gaius Institutes

obligations. Au XVIe siècle, le juriste français LOYSEL fera cette comparaison des contrats en disant que les boeufs sont liés par les cornes et les Hommes par la parole. b. Le sens passif de l'obligation Elle apparaît au VIe siècle dans les Institutes de Justinien. Dans cet ouvrage, les obligations sont définies comme un lien de droit par lequel nous sommes de manière nécessaire amener à payer quelque chose. Il ressort une notion de contrainte par un moyen de pression. En droit, ce moyen de

Ce que l'on appelle « jurisprudence » à Rome ne désigne pas les décisions des tribunaux, mais la science du droit. Elle résulte de l'activité des juristes, qui connaît 2 formes : • L’équivalent de notre doctrine. Les juristes écrivent des commentaires. • Et l’activité de consultation. Les juristes délivrent des consultations qui portent le nom de responsa(*réponse*) Dans l’un et l’autre cas, ils contribuent à la création du droit par l’interprétation . Les sources du droit à

méthode, les jurisconsultes romains ont poussé très loin l’analyse des institutions. Ils ont très bien défini les conditions et les effets. La jurisprudence romaine a aussi réussi à procéder à des regroupements de cas voisins. Gaius, jurisconsulte du +2e siècle, a écrit les Institutes. Il a distingué des thèmes : droit des personnes, des biens, des obligations, des procédures. Les jurisconsultes ont subi l’influence des rhéteurs grecs, ce qui les poussé à définir ces catégories juridiques. La science

plus à la société des prêtres, mais sont de plus en plus des fonctionnaires de l’empire. * Progressivement le développement de ce métier s’accompagne de la création d’un parcours d’apprentissage du droit. * On voit apparaître des traités de GAIUS ou CELSE « l’art du bon et du juste ». * * Cette science parvient en effet a une grande complexité en répondant aux questions juridiques, mais avec l’apport de la philosophie grec on réussi a parvenir a une haute conception du droit. *

faites par l’empereur ou son conseil à des questions posées par un particulier ou par un fonctionnaire. La réponse est inscrite au bas de la demande. Très vite milieu du 2ème siècle, les constitutions impériales se voient conférées notamment par Gaius une autorité comparable à celles de l’ancienne loi républicaine votée par le peuple (les comices). Si le prince put faire la loi, explique Ulpien (autre grand juriste du 3ème siècle) c’est parce qu’en vertus de la loi royale (LEX REGIA), le peuple

droit , sage, réfléchis et avisée. Cette jurisprudence connaît deux formes : -la doctrine :c’est une réflexion fondamentale sur le droit Cette doctrine ce peut être des traités théoriques, des commentaires de lois etc. : ce sont des analyses. Ce peut être aussi des manuels d’enseignements (ex les Institute réalisé par un jurisconsulte très connue, Gabes) -Activité de consultant : les jurisconsultes délivrent des consultations qui prennes le nom de responsa. Au début de la République seul les pontifes

méthode, les jurisconsultes romains ont poussé très loin l’analyse des institutions. Ils ont très bien défini les conditions et les effets. La jurisprudence romaine a aussi réussi à procéder à des regroupements de cas voisins. Gaius, jurisconsulte du +2e siècle, a écrit les Institutes. Il a distingué des thèmes : droit des personnes, des biens, des obligations, des procédures. Les jurisconsultes ont subi l’influence des rhéteurs grecs, ce qui les poussé à définir ces catégories juridiques. La science de

entre les mains des Prudents sous l’Empire, sous le haut Empire particulièrement, avec l’apparition de véritables écoles. Elles se développent dans quatre points de l’Empire romain, y compris en Orient. Au IIème siècle, on utilise beaucoup les Institutes de Gaius. PARAGRAPHE 2 : L’unification des sources à l’époque impériale. L’Edit perpétuel, la législation impériale (constitutions, décrets, mandats, rescrits). Le Principat, à partir d’Auguste, se caractérise lui par une unification, une tendance à

l’Empereur de Rome est « Empereur », c’est parce Dieu l’a voulu. C’est ainsi que lorsque Pons Pilate a pris la décision de crucifier Jésus, ce dernier lui a répondu : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi s’il t’avait été donné d’en haut ». B) Les commentaires de St Paul Dans l’épitre romain de St Paul, il va développer la phrase du Christ « Rendez à César… ». Selon St Paul, l’autorité de l’Empereur s’impose car celui-ci n’est que le ministre de Dieu, c’est l’instrument de Dieu chargé de récompenser

particulier. Ca s’appelle rescrit parce que la réponse est inscrite par écrit au bas de la demande. Dès le milieu du 2e siècle, les constitutions impériales se voient conférer par Gaius (un célèbre jurisconsulte) une autorité comparable à l’ancienne loi républicaine votée par le peuple au sein des comices. Gaius assimile les constitutions du prince à l’ancienne loi votée par les comices. Ulbien (jurisconsulte du 3e siècle) va expliquer de même que si le prince peut faire la loi, c’est parce qu’en