Conviction

Le discours politique. La politique comme art de la conviction et de la décision. Les acteurs politiques en démocratie tiennent en permanence des discours car ce sont leur premier moyen d’action dans la dimension concurrentielle de la politique. Dans les démocraties contemporaines, ce n’est pas l’ensemble des citoyens qui vont tenir ces discours à la différence de l’Antiquité, ce sont les « professionnels de la politique » selon Weber. Weber fait une distinction entre les acteurs politiques,

juste bien qu’elle ne comporte pas de justificatif précise de ce qu’elle avance. Selon Platon l’opinion droite ne rencontre en quelque sorte la vérité que de manière accidentelle. L’opinion droite est l’intermédiaire entre l’opinion générale et la conviction fondée qui pourra revendiquer le titre de connaissance. La troisième personne lui répond «  cela se trouve dans cette direction », elle l’affirme car elle s’est déjà rendue dans cette ville. C’est une connaissance qui à une attache solide, on ne

l'utilisation de convictions comme prémisses : que ces convictions n'en soient pas. Il faut en effet accepter que l'expérience ou l'habitude puissent être fausses pour pouvoir adopter une démarche scientifique correcte. Il faut donc que les convictions "se décident à s'abaisser à la modestie d'une hypothèse". En vertu de quoi ? Il existe une conviction de base en sciences, une conviction dont la force est si grande, qu'elle force toutes les autres convictions à s'abaisser devant elle. Cette conviction est que

Dans un premier temps, Kant énonce deux types d’assertions : d’abord celles qui sont certaines ; elles s’appliquent à des vérités probantes, qui ont fait leurs preuves, qui ne peuvent être contredite par la raison et auxquelles j’adhérent avec conviction parce que je les sais certaines. J’adhère ainsi à la thèse copernicienne ou à l’héliocentrisme. D’autres assentiments sont incertains dans la mesure ou l’objet n’est lui-même pas bien cerné, pas bien compris ou simplement sujet à fluctuations

culture » : il faudra donc s’assurer que toutes les cultures sont représentées et bien représentées : question de la qualité des institutions qui vont garantir le dialogue entre cultures. « Un exemple d’une telle dialectique fine [entre éthique de la conviction et éthique de argumentation] nous est fourni par la discussion actuelle sur les droits de l’homme. Pour l’essentiel, ceux-ci, pris au niveau de textes déclaratifs et non proprement législatifs, peuvent être tenus pour des dérivés bien argumentés

personnages prisonniers de leurs convictions et rencontrant les plus grandes difficultés pour dialoguer. Le dialogue serait possible seulement si les interlocuteurs se débarrassaient de leurs préjugés. En effet, trop de conviction peut «tuer» le dialogue mais d'un autre côté, s'il n'y en a pas assez, cela peut l'empêcher de «naître» car avant tout, dialoguer est la recherche d'un accord autour du vrai et pour cela, il faut qu'il y ait un échange. Or lorsque nous avons une conviction nous souhaitons généralement

qui défavoriserai la personne, en raison de son origine, de son sexe, ses mœurs, son orientation sexuelle, son âge, sa situation de famille ou grossesse, de son appartenance à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, son état de santé ou son handicap. La discrimination sur le lieu de travail Là aussi la discrimination peut être traduite en 2 temps, tout d’abord par l’employeur ou d’autres supérieurs, comme par exemple

tout ce qui aura rapport avec lui. | DÉMOPHÈLE |En réalité, le sens est bien celui-ci : les gens ont alors acquis une conviction, et ils ne veulent pas y renoncer pour adopter | |au contraire la tienne. | PHILALÈTHE |Oh ! si elle pouvait être une conviction fondée sur l'intelligence ! On pourrait, à l'aide d'arguments raisonnés, en venir à | |bout et le champ de bataille nous

toute croyance accompagnée de certitude, id est toute conviction. Peut-on alors aujourd’hui qualifier de vérité la croyance en le phlogistique, censé expliquer la combustion, au XVIIIème siècle ? Certainement pas, même si à l’époque cette théorie constituait une vérité ; les scientifiques en étaient convaincus, n’ayant pas trouvé d’autres explications. Ainsi, si l’on entend seulement par « vérité » la conviction, rien n’empêche qu’une conviction, donc une vérité, en chasse une autre, lorsque celle-ci

problème qu’elles aient un lien et ne puissent pas exister séparément. Au début de ce texte Nietzsche adopte l’opinion commune qui affirme que « les convictions n’ont pas droit de cité » (l.2) dans la science sauf si elles décident de se transformer en hypothèses. Puis il réfute cette thèse en s’interrogeant si la science a réellement besoin de la conviction pour pouvoir exister. Pour terminer, l’auteur ramène la science à la recherche, et à la volonté de recherche, de la vérité absolue. Nietzsche cherchait-il