Désertion

Le poème est disposé en 12 quatrains de 6 syllabes en rimes régulières embrassées, assez riches, excepté à la 5ème et 9ème strophes où seuls les vers du milieu sont rimés. Il utilise l’anaphore à plusieurs reprises. Ce poème est un appel à la désertion ainsi qu’au pacifisme et antimilitariste. C’est un poème engagé. Boris Vian utilise le champ lexical de la guerre ; « Militaire », « bombes, « gendarmes », « armes ». Mais aussi, de la souffrance ; «Tuer des pauvres gens », « pleurer mes enfants

à 1944 pour Prévert. Pour continuer, on retrouve dans les deux œuvres l’idée de mobilisation en raison d’un conflit armé. Dans la chanson de Vian, il s’agit d’une idée très présente, car c’est à travers ce texte qu’un homme mobilisé annonce sa désertion : « Ma décision est prise / Je m’en vais déserter » (vers 15 et 16). Dans le poème de Prévert, la mobilisation est seulement évoquée, par la séparation d’un couple à cause du départ à la guerre de l’homme : « Est-il mort disparu ou bien encore vivant »

responsabilité. En effet, c'est qui envoie les gens se faire tuer. Néanmoins,il ne déserte pas par lâcheté mais par conviction et incite les gens à suivre son exemple.Il prône pour le non violent. C'est un appel à la paix. Il est conscient de sa désertion et des conséquences , qu'il se met hors la loi, il s'attend à être arrêté ou bien tué(«vous pourrez dire à vos gendarmes que je n'aurais pas d'arme et qu'ils pourront me tuer»). Conclusion: Cette chanson est devenue l'hymne des pacifistes. Interprété

ses idées. Il avance des arguments et des exemple pour convaincre les autres. Cette œuvre nous permet de comprendre la violence de la guerre et la souffrance que peut engendrer la perte d'un être chère. Mais aussi pour prendre conscience que la désertion est un acte qui aura de lourdes conséquences, car il risque d'être arrété ou bien tué. Boris Vian a choisi de représenter son œuvre sous forme de chanson pour évoquer la détention, la souffrance physique, affective et morale de cet homme qui a souffert

partir à la guerre. La deuxième strophe s’organise autour de la famille qui voit ses proches mourir à la guerre et de l’absurdité de subir ceux-ci. La dernière strophe est plus agressive car elle affiche clairement le désir d’ouvrir le monde à la désertion afin de ne plus vivre dans la peur et la mort. C’est une lettre argumentative dans laquelle on retrouve tous les procédés pour convaincre : des répétitions, des phrases injonctives et une structure argumentative. Mais on remarque aussi une simplicité

partir. -La deuxième strophe s'organise autour de la famille qui voit ses proches mourir a la guerre et donc l'absurdité même de subir cela. -la troisième strophe est le plus agressive car elle affiche clairement le désir d'ouvrir le monde à la désertion afin de ne plus vivre dans la peur et la mort. b- Le champs lexical de la guerre renvoie la mort et la souffrance. La figure de style est l'anaphore. Le temps le plus utilise est le présent de l'indicatif a valeur d'énonciation, auquel s'ajoute des

dès son premier passage à la radio par le Conseiller de la Seine, Paul Faber. Il ne faut pas oublier qu'à cette époque il était très provocateur d'intituler sa chanson le déserteur et de parler si ouvertement de désertion sachant que déserter était passible de la peine de mort et jugé irrespectueux envers les anciens, les actuels et les futurs combattants de guerre. Pour sa défense, Boris Vian lui avait envoyé une lettre qui est connue sous le nom de « Lettre ouverte

texte en question:  Si je suis mobilisé dans une guerre, cette guerre est ma guerre, elle est à mon image et je la mérite. Je la mérite d'abord parce que je pouvais toujours m'y soustraire, par le suicide ou la désertion : ces possibles ultimes sont ceux qui doivent toujours nous être présents lorsqu'il s'agit d'envisager une situation. Faute de m'y être soustrait, je l'ai choisie ; ce peut être par veulerie, par lâcheté devant l'opinion publique, parce que je préfère certaines valeurs à celle

Elle a été chantée la première fois par Mouloudji. Elle fut censurée dès son premier passage à la radio par Paul Farber. N'oublions pas qu'à cette époque il était très provocateur d'intituler sa chanson le déserteur et de parler si ouvertement de désertion sachant que déserter était passible de la peine de mort et jugé irrespectueux envers les anciens, les actuels et les futurs combattants de guerre. Pour sa défense, Boris Vian lui avait envoyé une lettre qui est connue sous le nom de Lettre ouverte

responsabilité. En effet, c’est lui qui envoie les gens se faire tuer. Néanmoins, il ne déserte pas par lâcheté mais par conviction et incite les gens à suivre son exemple. Il prône pour le non violence. C’est un appel à la paix  Il est conscient de sa désertion et des conséquences, qu’il se met hors la loi : il s’attend à être arrêté ou bien tué (vous pourrez dire à vos gendarmes que je n’aurai pas d’arme et qu’ils pourront tirer) 3. La musique : Rapport musique/texte.  Caractère : sombre, grave, solennel