Divination dans la Grèce antique

GRECS e t ROMAINS Les 2 fameux vers du poète latin Horace (65-8 avant J.-C.) « La Grèce domptée subjugua ses farouches vainqueurs et fit entrer ses arts dans le Latium sauvage » [Graecia capta ferocem victorem cepit, et artes intulit agresti Latio], illustrent bien l’ambivalence de l’attitude des Romains vis-à-vis des Grecs : mépris sur le plan militaire (Grecs sans cesse vaincus par Romains) mais admiration de leur culture, à laquelle ils ont beaucoup emprunté. LA TRAME HISTORIQUE

Moyen Âge. Ibn Khaldoun évoque la pratique ritualisée des rêves mantiques chez les musulmans. L'oniromancie babylonienne n'avait rien à apprendre de la Grèce. Le songe prophétique est bien connu chez les Sémites, ce dont témoigne l'Ancien Testament. On s'intéressait déjà aux rêves à Sumer vers -3000, et dans l'Égypte ancienne (-2500). Grèce antique : Dans la mythologie grecque, les songes ont leurs propres divinités, les Oneiroi, la plus connue est Morphée, dieu des rêves prophétiques. Aussi bien

l'Antiquité [modifier] Il est fréquent de dire que durant la Renaissance, on s'intéressa de nouveau à l'Antiquité, ce qui accompagna le mouvement intellectuel de l'« humanisme ». En fait, l'Antiquité n'était pas inconnue au Moyen Âge : ▪ La culture antique était conservée bien avant le xve siècle par Isidore de Séville, Bède le Vénérable…, ▪ Platon était déjà connu à la cour de Charlemagne (même si celui-ci avait des difficultés à écrire), sous l'influence de plusieurs lettrés (Alcuin…), ▪ Les auteurs

notre exposé tentera de mettre l’accent, essayant de souligner l’ambivalence et le caractère paradoxal de celui-ci. Pour comprendre les ambiguïtés existantes autour d’Apollon et faire ressortir au mieux ses multiples facettes, tant dans la société antique, que ce soit par sa statuaire, ses fonctions ou encore ses origines, que dans la mythologie nous suivrons le plan suivant : I) La naissance d'Apollon et sa place dans le système cosmologique I.1.1) Mythe de la naissance d'Apollon Notre source

insolent. Étymologiquement ce nom signifie « le fou ». (soumis par Edouard MEÏMARAKIS) Aphrodite Déesse grecque de la Beauté et de l'Amour, que les Romains assimilèrent à Vénus. Apollon Dieu grec de la Beauté, de la Lumière, des Arts et de la Divination, fils de Zeus et de Leto; il avait à Delphes un sanctuaire célèbre où sa prophétesse, la Pythie, rendait les oracles du dieu. Arcicios Fils de Euryodia et de Zeus. (soumis par Steven GEFFROY) Ares Dieu de la guerre, fils de Zeus et de Héra (soumis

sanctuaire de Delphes. C’est un texte de Pausanias dit « le Périégète », né vers 115 ap. J-C en Phrygie (Grèce d’Asie) et mort à Rome vers 180. Il a donc vécu sous l’époque romaine, a beaucoup voyagé, et à la fin de sa vie en 174, a entrepris d’écrire un ouvrage, intitulé Description de la Grèce (ou Périégèse, d’où son nom) dans lequel il décrit de nombreux sites et monuments de la Grèce antique (c’est un peu comme le guide du routard de l’époque). C’est une œuvre particulièrement dense, composée de

de la Grèce en tant que pays unis ce n’était pas le cas dans l’Antiquité, il fallait parler de mondes grecs car plutôt qu’un territoire et une population d’un même pays, il s’agissait plutôt de petites cités indépendantes les unes des autres. S’ils avaient certains points communs des choses panhéllenique(s) (commun à tous les Grecs) comme la langue ou la religion… Chaque cité avait aussi des spécificités comme le calendrier, le régime politique,… Cadre 2 : La religion dans la Grèce Antique. Actuellement

en effet, en partie, le projet de Winckelmann. Pourtant, la thèse fondamentale des Réflexions affirme surtout que l’art antique, ou plus exactement l’art grec, est le modèle que tous les artistes doivent imiter : « L’unique moyen pour nous de devenir grands et, si possible, inimitables, c’est d’imiter les anciens ». Or, ce n’est pas la première fois qu’on propose l’art antique pour modèle aux artistes. Depuis la Renaissance, le retour à l’antique est même le mot d’ordre qui s’impose à tous les

crétoise que des scènes de cultes, représentées sur des poteries, ou sur des fresques, des statuettes de divinités ou encore des trouvailles d’offrandes et de sacrifices. La religion tient une place omniprésente dans le quotidien de cette civilisation antique. Mais contrairement à ce que l’on peut penser, les crétois ne partageaient pas le mm panthéon que les Grecs. En effet, leurs Dieux diffèrent sur plusieurs points. Nous allons donc tenter d’expliquer au mieux cette divergence. Tout d’abord, les

moment où l'âme s'éveille, doctrine identique qu'on retrouve chez les écrivains juifs et arabes du Moyen Âge. Ibn Khaldoun évoque la pratique ritualisée des rêves mantiques chez les musulmans. L'oniromancie babylonienne n'avait rien à apprendre de la Grèce. Le songe prophétique est bien connu chez les Sémites, ce dont témoigne l'Ancien Testament4. On s'intéressait déjà aux rêves à Sumer vers -3000, et dans l'Égypte ancienne (-2500). Le rêve est également important au sein des chamanismes. La croyance