Gorgias

Montrez pourquoi, pour Gorgias, la valeur de la rhétorique est politique. Tout d’abord, Calliclès affirme Socrate que Gorgias peut répondre à toutes les questions qu’on lui demande. Socrate lui demande alors «qui es-tu?» car la connaissance de soi-même est nécessaire à la connaissance de quelque chose. Gorgias affirme à Socrate qu’il exerce un type d’art suprême. Ce type d’art est la rhétorique. Selon Gorgias, l’objet que la rhétorique fait connaître est le discours et chaque forme d’art se

Exercice de philo : Gorgias Les sophistes traitent eux aussi du problème des rapports entre l'être et le discours, mais opèrent un renversement : c'est désormais le discours qui a la primauté. Ce qui conduit à deux positions sophistiques : celle de Gorgias, pour qui il n’y a pas d'être Mais un discours qui ne prétend pas, comme c'est évidemment le cas de Platon, pouvoir atteindre la vérité puisque « le discours, il n’est ni les substances ni les êtres : ce ne sont donc pas les êtres que nous

Gorgias de Platon Préambule * 2 groupes de personnes * Socrate / Calliclès / Chéréphon * Polos / Gorgias * Socrate souhaite s’entretenir directement avec Gorgias, homme reconnu dans le monde grec pour ses conférences * Entame par lui poser une question simple : « Qui est-il ? » * Polos y répond mal, usant de la rhétorique * Gorgias se définit lui comme un orateur * Alors, Socrate demande à Gorgias d’entretenir un dialogue questions/réponses * Gorgias

Fiche de lecture Gorgias, Platon |Concepts-clés |Citations |Compléments historiques et culturels| |Puissance de la rhétorique |« Sans doute l'orateur est capable de parler contre tous |Assemblée : Nommée Ecclésia à | | |et sur toute chose de manière à persuader la foule mieux |Athènes, elle réunissait tous les | |Art qui a la puissance de vaincre toutes

Nous en arrivons à Du non-étant de Gorgias, selon la traduction qu'en propose l'universitaire Marie-Laurence Desclos. Gorgias dénomme l'Etre sous le vocable particulier et pluriel des étants, au sens que Heidegger conférera à cette expression. Le non-être devient le non-étant. Quand Démocrite oppose le domaine des atomes au domaine du vide, il parle des étants (dèn) et du Non-Etre (médèn), comme si le vide présentait une unité quand la constitution de l'être par les atomes ne pouvait que déboucher

Socrate et Khairéphon se rendaient chez Calliclès pour y entendre Gorgias. Ils arrivent après la séance. Néan¬moins Calliclès les introduit près de Gorgias, à qui Socrate voudrait poser une question. Il lui demande en effet ce qu’est la rhétorique dont il fait profession. La rhétorique, dit Gorgias, est la science des discours. — De quels dis¬cours ? demande Socrate. Est ce des discours relatifs à la médecine, à la gymnastique et aux autres arts ? — Non, mais de ceux qui ne se rapportent point au

|DESCARTES| [Introduction avec phrase d’accroche tirée de Platon] « J'éprouve,déclarait Calliclès, à l'égard de ceux qui cultivent la philosophie un sentiment très voisin de celui que m'inspirent les gens qui balbutient et font les enfants » (Platon, Gorgias, 484c-485e). Lacritique de la philosophie est, comme on voit, fort ancienne, et aujourd'hui encore, la philosophie est suspectée d'être à la fois difficile, comme sont les sciences les plus abstraites, mais, de plus,parfaitement inutile. Tout juste

persuader quelqu'un . Généralement elle est exprimée par le langage. Dans la langue latine, la rhétorique se traduit par la «technique d'art oratoire». Au sens propre, elle désigne l'art de bien parler. La rhétorique est née au ve siècle av. J-C. Gorgias, le sophiste, a introduit la rhétorique à Athènes ou elle prendra place dans la politique et les activités judiciaires. L'art de persuader ou de l’éloquence à graduellement donner sa place à un art de bien dire. L'argumentation et la dialectique se

-Exposé Philosophie. Le Gorgias – Platon -L’injustice donne l’illusion de la puissance. (466a – 471d) La puissance du tyran (466b – 472c) La toute puissance : Parvenu à ce stade, on peut dire que le thème de la rhétorique est pratiquement épuisé et qu’on entrevoit, au-delà de ce qui pouvait n’être au départ qu’une simple question de définition, ce que devient la vraie préoccupation du dialogue : une réflexion sur la justice et la puissance. Le quiproquo sur la puissance du tyran entre

PLATON : Extrait de Gorgias Les exemples abordés montrent en quoi le rhéteur parvient mieux à persuader que le médecin ou encore que l'artisan ayant une connaissance de son art. On peut très bien alors reconnaître une force de la rhétorique et lui concéder une valeur puisqu'elle semble plus efficace que l'action de celui qui connaît, toutefois, on peut remarquer que cette efficacité est toute relative. En effet, elle parvient bien à persuader le malade, par exemple, mais elle ne parviendra pas