La Liberté Selon Freud

L'histoire de la vie de Freud et celle, concomitante, de la création de la psychanalyse[Freud 1], a fait l'objet de centaines d'articles et de quelques dizaines de biographies, dont la plus connue est la monumentale biographie consacrée par Ernest Jones, proche contemporain de Freud, qui est devenue une référence incontournable bien que critiquée pour ses aspects hagiographiques[3]. Le premier biographe fut cependant Fritz Wittels, qui publie en 1924 Freud. L'homme, la doctrine, l'école. L'écrivain

substance et qualité. Par conséquent le moi est inaccessible et problématique. La conclusion de l’analyse est que le sentiment amoureux ne s’adresse qu’à une combinaison provisoire de qualité possédée par une personne où tel ou tel moment. C’est pourquoi, selon Pascal, il ne peut qu’être inconstant. La fin du texte établi une équivalence entre les qualités naturelles et les qualités sociales (les grandeurs d’établissement) car les unes comme les autres sont empruntés, provisoires et séparables de notre moi

inquiètent : il est difficile de ne pas se demander s’ils nous cachent quelque chose. De même l’expérience des lapsus : quand ma langue ou ma plume fourchent, je suis parfois troublé parce que le lapsus semble « révélateur ». Ex. mer/mère ; et celui de Freud, qui relate un incident survenu lors d’une leçon d’anatomie : « En ce qui concerne l’appareil génital de la femme, malgré les nombreuses tentations ( Versuchungen )… pardon, malgré les nombreuses tentatives ( Versuche

psychose) doivent être répertoriés selon leur forme plutôt que leur contenu (ou fond). Par exemple, en portant le diagnostic d'hallucination, le fait que le sujet perçoive des phénomènes visuels en l'absence de stimulus sensoriel pour les justifier (forme) est plus important que ce qui est vu (fond). Jaspers pensait que les illusions pourraient être analysées de la même façon, expliquant qu'une croyance ne devrait pas être considérée comme telle uniquement selon son contenu, mais plutôt par la façon

quoi se fondent nos démonstrations ? Toute vérité est-elle démontrable ? N’y a-t-il de démonstrations que scientifiques ? La liberté : Les fausses pistes Le sens commun s’imagine parfois que l’on n’est libre si l’on fait ce que l’on veut. Il est exact en effet que lorsque nos désirs sont contrariés, on ne se sent pas libres! Pourtant la liberté ne peut être définie comme la capacité de faire tout ce que l’on a envie de faire, car le sentiment d’agir librement peut être trompeur.

désire par dessus tout. Mais face à ce combat presque héroïque, une ambiguïté peut apparaître quand la résistance est une résistance intérieure. En effet, « l'ennemi n'est pas toujours au dehors ». Cette résistance est associée à la volonté seule selon les stoïciens : c'est grâce à cette volonté seule que l'individu est capable de lutter, de résister au monde extérieur si hostile et il retrouve en lui « sa forteresse intérieure » qui lui permettra de ne plus souffrir. Car dés que l'on risque de souffrir

HOSTACHE Alexandre TS1 L'existence de l'inconscient rend t elle impossible la maitrise de soi? L'inconscient est une notion proposé par Freud vers la fin du XIX siècle. Il s'agit d'une zone obscure de l'homme ou se logerait toutes les pensées non conscientes ou refoulées, des pensées qui agiraient par la suite en permanence sur notre esprit. Cette notion, Freud l'a conçue après de nombreuse recherches et expériences. Elle est à l’ origine de la psychiatrie, un domaine de la médecine parfois contestée

L'opinion, confortée en cela par les sophistes, identifie le bonheur à la jouissance, au pouvoir, à la fortune, à la beauté. Sans doute tout cela n'est-il pas négligeable, mais ce sont là des biens équivoques qui peuvent nous être utiles, ou nous nuire selon les circonstances, l'usage qui en est fait. Pour qu'ils deviennent utiles, il faut que nous sachions nous en servir et si l'homme agit toujours en vue de son bien propre, il peut se tromper sur sa définition. Si nul n'est méchant volontairement, c'est

La sublimation, processus décrit par Freud comme rendant compte de la production d'activités socialement valorisées - production artistique, investigation intellectuelle - fait avec la pulsion. Ce processus opérerait une satisfaction de la libido par la production de ces objets que sont les œuvres d'art. La pulsion dans ce processus élide son but sexuel, l'inhibe dit Lacan, pour cependant ne pas venir se satisfaire dans un symptôme par le retour du refoulé comme dans la névrose, mais directement

une illusion collective. Prenons l'exemple des religions. Les idée religieuses ne sont pas des erreurs mais des illusions c’est a dire des représentations crée et entretenue par le désir (les hommes y croient car ils aimeraient que ce soir vrai). Freud élimine la prétention des idées religieuses à la vérité, en expliquant qu’il n’y a pas de raisons ou de justification à l’appuie pour la croyance. Il explique la religion par plusieurs raisons : - Le père biologique à pour rôle de nous aimer et de