Le Personnage Flaubertien

II Du roman au film, modernité et ironie Dans le roman, tout est traité ironiquement; la narration, le traitement des personnages, le discours. La portée ironique repose essentiellement sur le style indirect libre. L'ensemble caractérise un drame ou l'on n'ose pas rire pour ne pas pleurer. Le narrateur, par un discours intérieur, ne considère pas Emma comme un être pragmatique. Emma, elle, pensait l'être dans ses lectures initiatiques. Il y a une sorte de dualité entre ce que ressent Emma

Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l’arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe. 3:Personnages « Elle avait lu Paul et Virginie » : Emma Bovary est cette jeune femme qu’une enfance bercée de rêveries romanesques* a rendue inapte à la médiocrité bourgeoise. L’influence d’une éducation religieuse, la bêtise, la lâcheté ou la méchanceté des

certains personnages (comme Balzac sauf que c’est dans le même roman) Rosalie qui est présente dans tout le roman sauf les 4 chapitres durant lesquels le fils de Jeanne est présent Tante Lison : elle fait des apparitions sporadiques mais à chaque fois pour souligner l’importance de l’évènement Le Réalisme subjectif à la Stendhal : Maupassant décide de ne pas être un narrateur omniscient et de privilégier la vision d’un personnage La présence de Maupassant : l’ironie flaubertienne : comme

vie trépidante. Emma accumule une dette envers M. Lheureux, qui exige d'être remboursé. Les amants d'Emma ont refusé de lui prêter de l'argent. Emma se suicide par désespoir. Charles de son côté, meurt de chagrin. Personnages[modifier | modifier le code] Emma Bovary : personnage principal du roman Charles Bovary : mari d'Emma et médecin de campagne Berthe Bovary : fille d'Emma et Charles Léon Dupuis : Emma tombe amoureuse de lui une première fois mais elle résiste à cet amour puis, plus tard

CHARLES BOVARY PATRIZIA OPPICI Fabuleux destin celui de « Charbovary », le garçon ridicule , le mari trompé, le lourdaud qui pèse de toute sa bêtise sur l’existence d’Emma ? Ce titre, je le sais, a de quoi surprendre. Et pourtant c’est bien ce personnage « vide » dont le roman de formation à peine esquissé se laisse remplir tout entier par l’histoire d’une femme qui a pris son nom, qui a inspiré, à la fin du XXe siècle, une série de réécritures du roman de Flaubert. Le premier en date est Charles

Lecture Cursive : Zola, La Curée 1. Quel mouvement littéraire Zola fonde-t-il ? Quels en sont les principes ? 2. Comment Zola préparait-il la rédaction de ses romans ? 3. Qui sont les personnages principaux ? Précisez leurs caractères , puis montrez qu'ils témoignent tous d...e la dissolution morale de la société dans laquelle ils évoluent . 5. De quelle tragédie classique l'intrigue du roman s'inspire-t-elle ? Qu'est devenue cependant la noblesse tragique dans le roman ? 6. Comment comprenez

romancier, à la différence d'un Balzac cependant, ne commente pas, ne théorise pas : il montre le geste ou l'objet significatifs, il laisse se dévider le langage de la bêtise. Tel est le fondement de l'objectivité flaubertienne. Madame Bovary est aussi une étude de femme et, à travers le personnage, l'étude d'une maladie psychologique à laquelle on donnera désormais le nom de « bovarysme » : « bovaryse » tout sujet maladivement porté à se nourrir d'illusions sur lui-même, sur ses talents et capacités,

l'action. Mais avant d'être une scène d'action, le bal est le plus souvent une description qui permet de brosser le portrait d'un personnage ou de la société. La scène de bal revêt donc à la fois une fonction dramatique mais aussi symbolique. II La scène de bal présente également une fonction symbolique a) La scène de bal permet de brosser le portrait d'un personnage – importance du point de vue interne dans les scènes de bal. – Ex : La Princesse de Clèves, découverte de Nemours à travers le point

aussi remise en question du langage. Elle révèle une posture du romancier en face de l'art et de la vie. 5 années d'écriture. Le personnage d'Emma. Pas de description en début de livre comme l'aurait fait Balzac : un portrait qui va se construire par petites touches dispersées tout au long du livre. Le plus souvent, elle est décrite à travers le regard d'un personnage. C'est la chevelure d'Emma qui est son attribut de féminité : elle change en fonction de ses états d'âme. Bandeau lorsqu'elle est

caricature du petit bourgeois ambitieux et prétentieux. C’est ce qu’on peut d’ailleurs lire à travers ces propos qu’il adresse à Hippolyte : « par humanité, je voulais te voir débarrassé de ta hideuse claudication » (Madame Bovary, p. 153). C’est donc un personnage non seulement ridicule et odieux, mais bête, d’une bêtise pernicieuse et même dangereuse puisqu’elle prétend lutter contre la bêtise commune. C’est elle que Sartre appellerait « bêtise de deuxième instance » De même, Rodolphe est un représentant