Le Personnage Flaubertien

Lans-en-Vercors. Après des études de lettres, où il rencontre Marcel Bénabou, il devient documentaliste au CNRS et publie ses premiers articles dans Partisans. Il publie son premier roman, Les Choses, en 1965. Ce roman « sociologique » de facture flaubertienne est couronné par le prix Renaudot. En 1966, il publie un bref récit truffé d’inventions verbales, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, et entre l’année suivante à l’Oulipo, dont il devient l’une des figures majeures. Il expérimente

Gustave Flaubert, 1857 Objectifs : •Voir comment Flaubert à partir de la description de la table d’un diner parvient à dégager la personnalité de son personnage. ------------------------------------------------- •Repérer la présence du narrateur. ------------------------------------------------- I / Description révélant le personnage principal L’ordre dans lequel Emma éprouve ses sensations est révélateur. Elle est d’abord « enveloppé dans un air chaud », 1er sens évoqué est le toucher

- le christianisme Dimension sentimentale et psychologique - l’apprentissage et l’évolution des personnages - la passion - l’ennui et l’insuffisance - l’illusion - l’échec et la désillusion Dimension réaliste et romantique - le style d’écriture - la description 4. Thème particulier : la description Définition de la description flaubertienne Description objective - rôle - contexte - explicite - figures de style - champs

qualifiant la peinture de Courbet de naturaliste ; le sens en est ici : peintre traitant de la nature avec réalisme. Conclusion :       La littérature naturaliste est une littérature de synthèse du type balzacien et de l'anti-héros flaubertien ce qui donne des personnages vidés d'individualité.       La prépondérance de Zola dans le milieu naturaliste est indiscutable et le débat se catalysera d'ailleurs essentiellement autour de lui. L'école naturaliste est le plus souvent appelé e école de Médan

fouille le vrai tant qu’il peut. » En somme, Gustave Flaubert avait le désir de peindre le dessous et le dessus des choses, d’où la renommée de son écriture réaliste. Dans la présente note de recherche, nous ferons un examen détaillé de l’œuvre flaubertienne tout en appliquant « la question de l’écriture sexuée » 7. C’est dans cet esprit que nous _______________________________ 1 2 Ozanam, Anne-Marie, Balises, Madame Bovary, Editions Nathan, 1989, p. 16. Revue Bleue, parue le 19 et 26 janvier 1884

brouillon, avec la même valeur négative, lorsque Charles apprend qu'Emma ne se rend pas tous les jeudis à Rouen pour le plaisir de la musique: "découverte que la maîtresse de piano est un mythe - stratagème. - mensonge. - goût du mensonge" [3]. Le personnage serait-il tout entier entraîné dans ce grand mouvement de dépoétisation post-romantique, rongé par le travail de l'ironie? Ou bien ne subsisterait-il de lui qu'une mythologie socialisée, au sens barthien du terme? Ce qui représenterait encore un

tenter de transposer dans la réalité du langage. Puis l'expérimentateur prend le relais, organisant les faits recueillis, montant en quelque sorte un mécanisme où tout s'enchaîne en fonction de la double détermination de l'hérédité et du milieu. Le personnage naturaliste est moins la marionnette d'un créateur que celle d'un système et d'une méthode. Le romancier naturaliste a un but moral. Zola écrit : " nous sommes les juges d'instruction des hommes et de leurs passions, c'est à dire des moralistes

Le réalisme flaubertien : Le personnage doit mourir pour que le réel advienne. I. Un personnage qui sombre dans la folie 1. Une prise en charge narrative Texte uniforme entièrement constitué de narration. Fin des « voix », retour à la seule voix qui cautionne le récit, celle du narrateur omniscient. Point de stabilité pour dire le délitement. Mais, vraisemblance psychologique au moyen de la focalisation interne à travers les perceptions de Emma. Relever les verbes de perception. Des

qu’il ne semble plus vrai ; c’est pour cette raison que l’artiste doit extraire et grossir seulement les traits universels, généraux et probables de la réalité. Peu de traits sont suffisants à donner l’impression du vrai (dans la construction des personnages et de l’intrigue). * L’œuvre d’art jouit d’une autonomie totale par rapport aux restrictions morales ; elle ne se fait pas véhicule de ces valeurs et existe en fonction de règles qui s’imposent de l’intérieur. Flaubert écrivait dans sa correspondance :

j’ai bien soif ! soupira-t-elle », « Enlève-le ! dit-elle vivement ; jette-le ! »)9. Cette accélération montre aussi le réalisme de l’événement. Avant de finir, nous allons évoquer encore quelques éléments qui, croyons nous, montrent le réalisme flaubertien. En dehors de la technique de point de vue, nous trouvons important le fait que les paroles d’Emma sont limitées au nécessaire. Quand elle commence à souffrir, elle ne fait pas, contrairement aux héroïnes de romans, de discours long, élaboré ou