Les Fables Sont Elles Immorales

Métamorphoses, Ovide va écrire, depuis le chaos initial jusqu'à l'apothéose de Jules César, environ 250 fables, consacrées aux transformations d'hommes en plantes, animaux ou minéraux. Ce sont des récits de changements de formes, d’où le nom métamorphose. Ces métamorphoses arrivent par la volonté des dieux, elles sont en général soit un châtiment, soit une récompense à l'égard des mortels. Certaines d'entre elles ont pour origine la magie. On a déjà des témoignages de l'œuvre en 8 après J-C, date de l'exil

certaine immoralité de ces histoires puisque nous admirons le personnage malhonnête (cela est vrai de Dom Juan, du musicien de Diderot et partiellement dans le cas de renard… se souvenir à cet égard que J.J. Rousseau souligne le caractère totalement immoral de La Fontaine : ‘Le corbeau et le renard’, La cigale et la fourmi’). La conclusion est donc une sorte de constat navré et plus ou moins désabusé de la malignité de l’homme et de la société. - forme : les trois textes font une grande place au discours

dans les coulisses, des cœurs humains dans la salle, des cœurs humains sur la scène » Friedrich Nietzsche: « Le théâtre, ce n’est jamais qu’une manifestation au-dessous de l’art, quelque chose qui s’adapte au goût des masses, lorsqu’on le fausse pour elles ». Louis de Bonald, extrait des Pensées."La comédie corrige les manières, et le théâtre corrompt les moeurs."                        XX°s: Eugène Ionesco: "Tout est langage au théâtre, les mots, les gestes, les objets. Il n’y a pas que la parole."

Extrait: Introduction : Jean de La Fontaine (1621-1695) est un auteur de l'époque classique surtout connu pour ses Fables publiées en 1668, inspirées de celles des auteurs de l'Antiquité, notamment Esope et Phèdre, mais qu'il enrichira jusqu'en 1694, un an avant sa mort. « Le loup et le chien » est une fable en vers du premier livre qui a pour objet de faire l'apologie de la liberté, et qui reprend un récit D'Esope. Nous montrerons que ce poème vise d'abord à séduire le lecteur, par un récit

différenciant par leur mode de création et de diffusion comme par leur contenu, il convient de les distinguer. Le conte est un objet littéraire difficile à définir étant donné son caractère hybride et polymorphe. Le genre littéraire comme les histoires elles-mêmes font l'objet d'études convoquant des savoirs connexes, à la lumière des sciences humaines, tels que l'histoire littéraire, la sémiologie, la sociologie, l'anthropologie ou la psychanalyse. Par ailleurs, le terme de « conte » peut aussi désigner

JEAN DE LA FONTAINE - LE RÉSUMÉ DE SA VIE Jean de La Fontaine est un poète français né à Château-Thierry en 1621 et mort à Paris en 1694. Il est surtout connu pour être l'auteur de ses très célèbres Fables. Sa biographie nous enseigne que destiné au départ à faire une carrière religieuse, il abandonne cette voie et devient finalement avocat au Parlement de Paris. Il fréquente alors un cercle de jeunes poètes de la capitale : les Chevaliers de la Table Ronde. En 1652, à l'âge de 31 ans, il devient

de livres car, n'ayant pas de jugement, les enfants ne retiennent que les mots, non les idées. L'étude de la langue, de l'histoire et des fables convient-elle ? C'est donc une erreur de vouloir leur enseigner les langues, la géographie, l'histoire. Le théâtre est néfaste. Quant aux fables de La Fontaine, à cet âge, elles sont incompréhensibles et immorales, Rousseau le prouvant en analysant mot à mot ‘’Le corbeau et le renard’’ pour montrer ce que cette fable a d’inintelligible pour un enfant.

fable quand elle n’est pas implicite, le lecteur devant la dégager lui-même. Pour Phèdre, le fabuliste latin, « Le mérite de la fable est double : elle suscite le rire et donne une leçon de prudence1. » Cette portée didactique des fables peut expliquer que les fables ont circulé et ont été reprises d'une culture à une autre. Selon G. K. Chesterton, « la fable est une sorte d'alphabet de l'humanité au moyen duquel on a pu écrire les premières certitudes philosophiques; et pour cette raison les figures

église. Ceci nous montre d’autre facettes de son caractère , la cupidité mais aussi son coté manipulateur et profiteur. Georges Duroy a basé son ascension sur les femmes en suivant les conseils de Forestier il a compris que «  c’est encore par elles que l’on arrive le plus vite ». Sa réussite ne se bas e donc ni sur ses qualités intellectuelles ni sur ces qualités morales mais seulement sur son talent de séducteur. De plus Bel-Ami ne possède aucune valeur morale, c’est un profiteur qui n’a réussi

temps circulaire du mythe . Cette fable se superpose ainsi à la diégèse au même titre que la fable du jugement de Pâris le fait. Or la fable du jugement de Paris, comme le relève, D. Poirion recourt aux divinités païennes en tant qu’idées morales. Elles figurent les valeurs morales que Pâris, prince troyen, doit départager. Plus que cela, elle instruit un lecteur ciblé de la faute initiale à éviter dans l’exercice du pouvoir. Pré-texte dont les sens se révèle à nous en rapport à cette première fable