Les Grandes Interrogations Philosophiques

Profil Notions Philosophiques Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Frédéric Rognon La religion Textes expliqués – sujets analysés (Première édition : mars 1996) PhiloSophie © octobre 2008 Texte sous droits d’auteur Table des matières Introduction .............................................................................. 6 Les difficultés d’une définition .................................................... 6 Le contenu des croyances .................................

des personnages. La première solution est celle des moralistes satiriques, comme Roy Lewis, qui, à l’instar de Voltaire, utilisent le décalage comique entre le langage contemporain et le contexte historique pour faire réfléchir à des problèmes philosophiques universels. Une deuxième solution est de mettre en présence un locuteur contemporain et un autre, venant de l’ailleurs historique (ou galactique), le premier apprenant au second son propre langage. La troisième solution consiste à considérer les

plan philosophique, à l'intérieur d'une démarche qui cherche méthodiquement à découvrir une vérité, entièrement indubitable », décide de se débarrasser « une bonne fois » de tous les préjugés reçus depuis l'enfance. Dans cette perspective, il est conduit à opposer ce qu'il a conscience d'être spontanément, avant sa méditation philosophique, et ce qu'il est vraiment, dont il ne prend conscience qu'au terme de cette méditation. La conscience spontanée de soi Avant la réflexion philosophique, lorsque

mondiale, mais posthume. D’après un article du Journal français d’Amérique[1], Le Petit Prince est considéré comme « l’un des dix livres de la production littéraire française jugés les plus importants pour aborder le XXe siècle ». Érigé au rang des grands mythes modernes, Le Petit Prince est, par son nihilisme et par sa force caricaturale, tout entier « possédé par une esthétique de feux secrets et de songes ». La légende héroïque de Saint-Exupéry « disparu en plein ciel de gloire » participe de la

la Bétique. Tout d’abord Fénelon relate une nature paradisiaque qui dépayse. En premier lieu, la Bétique est un lieu utopique, mythique, enchanteur, simple, les Aventures de Télémaque mentionnent « le fleuve Bétis » (l.1), « la grande Afrique » (l.4),  « le grand Océan » (l.2),coupé du monde, isolé par « les Colonnes d’Hercule » (l.3) et par la mer qui « sépara autrefois la terre de Tharsis » (l.4) qui est l’ancien nom de la péninsule ibérique et qui suffit à l’Homme ; Fénelon semble évoquer

nouvelle ou d’un conte, le chapitre d’ouverture permet à celui qui commence un livre d’obtenir quelques explications sur l’œuvre qu’il s’apprête à lire. Pour le lecteur du 18ème siècle, découvrant Candide, paru en 1759 de façon anonyme, les interrogations peuvent ainsi être multiples : Qui est Candide ? Pourquoi ce sous-titre ou « l’Optimisme » ? A quoi celui-ci fait-il référence ? Quelle est la position de Voltaire (véritable auteur) sur cette théorie très débattue à l’époque notamment par le

scène grivoise dans laquelle le Huron veut assouvir ses désirs sexuels, Voltaire fait une critique indirecte du mariage et des conventions sociales, et ébauche une réflexion sur la nature des lois. Ce récit, rythmé et court, tourne en discussion philosophique. Il s’agit d’une scène typiquement Voltairienne, ou l’action est racontée de façon concise, pour laisser place à l’argumentation. 1) Un conte grivois / Comique fondé sur contrastes et oppositions. • La brutalité de l’action Rapidité :

brèches constantes allant plus loin que la simple narration telle une polyphonie. Il montre que l’art du roman se distingue du discours qui peut apparaitre dans la société en elle-même qui est affirmation quand le roman fonctionne par hypothèses et interrogations pour développer une réflexion. . C’est la technique du contrepoint romanesque : unir philosophie,récit et rêve. S’interroger sur l’unité du roman amène Kundera à affirmer que pour lui les digressions sont un moyen constitutif de l’art du roman

modalisateurs (indiquant une évaluation, une vision subjective), mots mélioratifs ou péjoratifs… ; la présence de l'interlocuteur : l'auteur s'adresse parfois directement au lecteur (pronom « vous »), lui pose des questions, l'interpelle… ; des interrogations rhétoriques, c'est-à-dire dont la réponse est en quelque sorte contrainte ; le pronom « on » qui offre des possibilités multiples : « on » généralisant, permettant de délivrer une sentence ; « on » inclusif, dans lequel l'auteur et/ou le lecteur

modalisateurs (indiquant une évaluation, une vision subjective), mots mélioratifs ou péjoratifs… ; la présence de l'interlocuteur : l'auteur s'adresse parfois directement au lecteur (pronom « vous »), lui pose des questions, l'interpelle… ; des interrogations rhétoriques, c'est-à-dire dont la réponse est en quelque sorte contrainte ; le pronom « on » qui offre des possibilités multiples : « on » généralisant, permettant de délivrer une sentence ; « on » inclusif, dans lequel l'auteur et/ou le lecteur