Querelle Des Investitures

Quierzy-sur-Oise. 885-886 : Siège de Paris par les Normands. 962 : Restauration de l’Empire en Allemagne par Otton Ier. 987 : Election d’Hugues Capet comme roi des Francs. 1073-1085 : Pontificat de Grégoire VII (réforme grégorienne, querelle des investitures). 1095 : Début de la première croisade. 1099 : Prise de Jérusalem, royaumes francs de Palestine. 1140 : Décret de Gratien. 1147-1149 : Deuxième croisade. 1187 : Fin du royaume latin de Jérusalem. 1190 : Troisième croisade (Philippe

Grégoire VII (1073-1085) décide de renforcer le pouvoir de l'Église. Il veut nommer lui-même les évêques et faire en sorte que l'Église catholique soit totalement dirigée depuis Rome, que le pouvoir soit centralisé entre les mains du pape. La « querelle des investitures » l'oppose à l'empereur germanique Henri IV à partir de 1076. Il faudra attendre 1122 pour que la question se règle, en partie, avec le compromis de Worms : les souverains gardent l'investiture temporelle (ils proposent des noms), mais le

patriarche Michel Cérulaire. Le patriarche refuse et le 16 juillet 1054, Humbert excommunie le patriarche pendant que celui-ci célébrait l’office.) Mais la véritable prouesse d’Humbert est d’avoir su imposer une doctrine liant simonie, nicolaïsme, investiture laïque et nécessité de renforcer l’autorité du pape. Selon lui s’il y a des ecclésiastiques indignes, menant mauvaise vie (nicolaïsme), c’est parce qu’il y a trafic des fonctions ecclésiastiques (simonie) mais s’il y a simonie c’est parce que les

celui-ci composant par la suite son gouvernement, établissant ainsi son autorité et introduisant le principe de solidarité gouvernementale. Cependant, en 1947 Paul Ramadier requiert une double investiture, la sienne d’abord, et celle du gouvernement qu’il constitue dans un second temps. Cette double investiture sera par la suite reproduite, elle a pour effet de dissocier le Président du Conseil de son gouvernement, et de donner lieu à des manœuvres parlementaires sur le choix des ministres. Le blocage

l'essor du commerce) qui marque tout le XIIe. Cette renaissance intellectuelle est favorisée par le conflit doctrinal entre l'empereur du Saint empire romain germanique qui prétend continuer l'empire romain et le pape au sujet des investitures (querelle des investitures qui s'inscrit dans le cadre de la réforme Grégorienne. Celle-ci vise à affirmer le rôle du pape, à affirmer l'indépendance du clergé, et à réformer le clergé). L'un et l'autre prétendent à la nomination des évêques. Il faut savoir

civilisation urbaine. Les universités apparaissent ainsi que des États territoriaux aidés par une bureaucratie naissante dont le personnel est de plus en plus constitué de juristes formés par les nouvelles universités. C’est la période de la querelle des investitures, du choix du Pape par le collège des Cardinaux, le rôle du clergé et du peuple romain étant réduit à celui d’un simple consentement à ce choix. L’église romaine revendique ainsi son indépendance à l’égard de la noblesse romaine aussi bien

des investitures. 32/ La Querelle des investitures Suite au déni de l’empereur (Henri IV) quant au dictatus papae, s’ouvre la colère des investitures. Le pape excommunie l’empereur (une punition religieuse). Prend une décision : il dépose l’empereur et délie tous les sujets de l’empereur de leur serment de fidélité (un serment est considéré comme un engagement religieux). Henri IV va accepter de faire pénitence à Canossa. En échange, le pape en 1077 va lever l’excommunication. La querelle prend

lancer les croisades). On a une reprise en main de l’église face à l’empire romain germanique. Soit on a une investiture religieuse ou une investiture laïque. C’est une façon d’assoir son pouvoir. Les abbéïs sont des lieux où affluent des dons, des richesses, des cultures = un pouvoir économique important, savoir à qui revient l’investiture est fondamental. 1075 le pape interdit toutes investitures laïques. Entre le 11 et 13ème siècle = apogée de l’église en Europe. Notamment entre le message évangélique

posées que par le président du Conseil après délibération du conseil des ministres et il doit s'écouler un jour franc entre le dépôt de la question de confiance et le scrutin afin d'éviter un renversement par surprise du gouvernement. Comme son investiture, le renversement du gouvernement exige un vote à la majorité absolue des députés afin de rendre inutile le jeu des abstentions qui permet de laisser s'installer un ministère sans voter pour lui ou de le faire chuter sans se prononcer contre lui

Grégoire VII (1073-1085) décide de renforcer le pouvoir de l'Église. Il veut nommer lui-même les évêques et faire en sorte que l'Église catholique soit totalement dirigée depuis Rome, que le pouvoir soit centralisé entre les mains du pape. La « querelle des investitures » l'oppose à l'empereur germanique Henri IV à partir de 1076. Il faudra attendre 1122 pour que la question se règle, en partie, avec le compromis de Worms : les souverains gardent l'investiture temporelle (ils proposent des noms), mais le