Rapport Maitre Valet Phèdre

perdure jusqu’à aujourd’hui sous une forme particulière : relation maître/esclave devient la relation maître/valet et ensuite la relation dominant/dominé. Les conflits d’idée/politique sont essentiellement au XXème siècle avec le théâtre de l’Absurde, engagé : ex Ionesco, Anouilh, Camus, Sartre, Giraudoux. Les conflits intérieurs sont présent de l’antiquité jusqu’à nos jours : Le conflit amoureux : Le Cid de Corneille La jalousie: Phèdre de Racine (tragédie) mais aussi dans la comédie où cette jalousie

fait rouer de coup de bâtons ; situation inattendue dans le déroulement de la scène, le valet piège son maître. • « Amphitryon 38 », Jean Giraudoux : scène cocasses qui exploitent le quiproquo et joue sur des changements de rythme dans le cœur de l’histoire. • « Le jeu de l’amour et du hasard », Marivaux : quiproquos, inversions des rapports dominants/dominés à travers les personnages des valets et des maîtres. Bouleversements rapides et incessants qui donne à l’effet de surprise tout son sens.

de personnages...Le corpus présente des conflits qui mettent face à face plusieurs personnages unis par des liens de différentes natures : lien familial (deux sœurs chez Anouilh, un frère et une sœur chez Koltès), lien social (un maître et son valet chez Marivaux), lien politique (un dirigeant politique et son secrétaire chez Sartre)...Le choix des personnages théâtraux, mais aussi leur nombre, permettent à l'auteur de mettre en relief les conflits et affrontements. Le dramaturge peut jouer

acteur dans le chœur. Payé en nature (bouc ou chèvre), il était appelé tragikoï (par rapport au bouc qui se dit "tragos " en grec). Le terme tragédie serait né de ce surnom. 5 Les récits sont le plus souvent issus de la mythologie et de l’histoire antique. Les pièces posent des questions politiques et métaphysiques. Etant donné le faible nombre de comédiens (Maximum 3), les événements sont souvent rapportés par le dialogue et les chants du chœur. Le théâtre grec n'en est pas moins un véritable

multiples perceptions du comique au sein d’une même société justifient effectivement la difficulté de la comédie à durer. Il paraît donc évident que les farces du Moyen-âge et les comédies de Molière ne sont pas destinées au même public. La Farce de maître Pathelin s’adressera davantage au peuple, sensible aux calembours et coups de bâton, tandis que Le Bourgeois gentilhomme, de Molière contentera surtout la noblesse et la cour du roi, flattées d’appartenir à une classe raffinée et élitiste à laquelle

aussi sur les rapports sociaux qui lient les valets à leurs maîtres ;  C) Compréhension du ton dominant : là encore, et afin qu'il n'y ait pas de malentendu, il faut que le lecteur sache à quel type de pièce il a affaire ; dès les premières minutes de la représentation, le ton doit être donné : la comédie s'annonce par des personnages légers et une intrigue aux enjeux quotidiens alors que la tragédie doit s'ouvrir sur des sujets graves, empruntés à la mythologie. C'est le cas dans Phèdre de Racine

Racine, préface de Phèdre « Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente » « son crime est plutôt une punition des dieux qu’un mouvement de sa volonté » « Il serait à souhaiter que nos ouvrages fussent aussi solides et aussi pleins d’utiles instructions que ceux de ces poètes. Ce serait peut-être un moyen de réconcilier la tragédie avec quantité de personnes célèbres par leur piété » (référence à Pierre Nicole et aux attaques de l’église) ▪ Racine, Phèdre (1677) « Je le vis

au Théâtre de la renaissance une nouvelle œuvre inspirée de l’histoire moderne espagnole Ruy Blas. Une fois encore, l’auteur dramatique ébranle les représentations admises sur la langue, sur l’art et sur l’Homme : une reine s’éprend d’un valet et un valet usurpe l’identité d’un grand d’Espagne et devient ministre. L’extrait proposé se situe à l’acte 1 scène 1... => Une scène d'exposition traditionnelle a. Un dispositif classique Le dramaturge a choisi un dispositif assez classique

incarnée, ne peut qu’éprouver des émotions : - le décor, les costumes, la lumière jouent un rôle prépondérant. Ainsi dans le « Dom Juan » de Bluwal (1965), la musique (Requiem de Mozart) vient dramatiser à l’extrême la fuite du héros et de son valet. Cette musique funèbre donne des frissons et préfigure la fin de Dom Juan. - La mise en forme du texte, notamment classique, par ses effets de style, peut aussi provoquer des sentiments de pitié ou d’empathie chez le spectateur : stances du

Français : Livres 1°/ Sommaire * L’Assommoir de Zola * Le Mariage de Figaro * Phèdre de Racine * Gargantua de Rabelais * Madame Bovary de Flaubert * Les Femmes Savantes de Molière * La Parure de Maupassant * Jeannot et Colin de Voltaire * Le Mariage de Figaro de Beaumarchais * L’Avare de Molière * Une Vie de Maupassant * Le Tartuffe de Molière * Un Secret de Philippe Grimbert * Rhinocéros de Ionesco * La Leçon de Ionesco * Ruy