4 Stles de management
Le management situationnel adapte le style de management adéquate (directif, persuasif, participatif, délégatif) à la situation à la laquelle est confronté le manager. Selon le contexte de l’entreprise, les caractères des collaborateurs, les exigences en matière de délais, (…) le manager a la nécessité de s’adapter pour tenir ses objectifs et mener à bien son projet. Il doit réaliser un subtil mélange de chacun des styles en pratiquant un savant dosage de chacun d’eux, afin d’être le plus précis possible dans sa gestion des collaborateurs et du projet.
Un des principaux rôles du leader est de « tirer vers le haut » ses collaborateurs, les inciter à devenir plus compétents, plus efficaces et bien entendu plus autonomes. C’est à propos de ce dernier aspect que l’on peut dénoter l’importance du management situationnel : étant donné qu’il est un mix de différents styles, quel degré d’autonomie permet-il aux collaborateurs ?
1) Le management directif
Dans le cadre du style de mangement directif, il est difficile au premier abord de parler de d’autonomie. Le style directif implique pour le manager certaines obligations que l’on peut lister :
• S’engage personnellement
• Fixe les objectifs ; planifie
• Donne des instructions précises : ce qu’il faut faire et comment
• Explique, structure, oriente
• Donne l’exemple
• Rassure, assume les décisions
• Privilégie l’information descendante
• Pas de concertation
Dès lors on peut réaliser deux constats: il s’agit d’un style de management particulièrement adapté pour la prise de décisions rapides, d’actions à court terme, car très rapide à mettre en œuvre. Il est également évident que le contrôle et la main mise du manager sur son environnement (collaborateurs, gestion du projet) sont très forts.
Ce style de management apparaît donc peu enclin au développement de l’autonomie chez les collaborateurs. Pourtant, l’utilisation du style directif va dans ce sens. Intéressons-nous