Analyse Nietzche - Les apologistes du travail
Ce texte interroge sur le caractère aliénant du travail dû à sa standardisation tout en critiquant la survalorisation du travail qui touche les sociétés industrielles du 19ème siècle en période de croissance industrielle et qui conduit les individus à se soumettre toujours plus au dur labeur des usines.En réprimant la vie individuelle et les désirs de l’individu, le travail permettrait alors un contrôle plus aisé des esprits. En canalisant et conditionnant ces mêmes individus, on pourrait les contrôler plus aisément, la sécurité est alors assurée.
Dans un premier temps nous étudierons ce que désigne exactement cette idée de « glorification du travail » et les raisons de cette interprétation.
Puis nous verrons comment le travail peut « soumettre » le travailleur, et la conséquence de cette « soumission ».
Pour Nietzsche, la glorification du travail repose sur l’idéologie qui tend à faire du travail une valeur supérieure aux autres et qui conduit les Nations modernes vers toujours plus de croissance et de productivité.Le travail serait doncune dimension essentielle de l’homme par laquelle il parvient à produire son existence personnelle et collective.
Dans la première phrase Nietzche utilise volontairement un vocabulaire de type religieux qui évoque la sacralisation du travail lorsqu’il parle par exemple de la « bénédiction du travail ».
Dans les premières lignes de son texte Nietzche dénonce à la fois les idéologies socialistes qui, depuis Marx font du travail l’essence de l’homme, comme les idéologies capitalistes dont les théories économiques prônent depuis la révolution industrielle la croissance et la prospérité matérielle et les