Baudelaire
D’une part, dans ce poème il y a une atmosphère triste avec une dominance de « noir » dans tout le poème, en d’autres termes, le champ lexical le plus présent est celui de la tristesse avec notamment « gémissant » vers 2, « ennuis » vers 2, « triste » vers 4, « affreux » vers 14, « corbillards » vers 17, « pleure » vers 19. Le vers 4 peut traduire la déprime avec l’oxymore « un jour noir », cet oxymore rappelle l’atmosphère morbide du poème. Le dernier paragraphe se compose de sons longs en « -en » et en « -on », par exemple « longs » vers 17 et « lentement » vers 18, ce qui renforce l’atmosphère angoissante du poème. Baudelaire expose ainsi la tristesse qui est la traduction du « spleen ». Bien que le poème évoque la tristesse, il évoque aussi l’absence de liberté, le malheur.
Dans « Spleen », le poète esquisse une image de prison, comme avec la comparaison du ciel à un couvercle « ciel bas et lourd » vers 1 et « se cognant la tête à des plafonds pourris » vers 8. De