Bernoux
Enseignant-chercheur en sociologie du travail et des organisations, il a mené de nombreuses recherches dans les entreprises, sur leur création, leur organisation, leur fonctionnement et l'effet des nouvelles technologies. Il est le fondateur du GLYSI (Groupe lyonnais de sociologie industrielle, CNRS-université de Lyon II devenu aujourd'hui le Centre Max Weber) qu'il a dirigé pendant douze ans. Il a enseigné dans une école d'ingénieurs (INSA de Lyon), à l'université, dans des centres de formation continue (CNAM-IESTO) et donné des conférences dans de nombreuses entreprises.
Il a beaucoup étudié le changement dans les entreprises, et les organisations.
S'insérant aujourd'hui dans le projet d'une anthropologie du travail, il s'intéresse désormais davantage à la sociologie du travail, au sens que les salariés donnent à leur travail, à l'aspect concret de ce travail, à sa reconnaissance.
Dans ce livre « La sociologie de l'entreprise » première édition 1995 puis revue en 1999 puis en 2009, Beaucoup de sociologue propose leurs analyses, souvent divergentes, à propos de l'entreprise. En s'appuyant sur des études de cas, l'auteur explique ces différentes approches et en montre le bon usage. Dans celui-ci il explique principalement l'influence du développement industriel dans les entreprises pour les salariés,Car pour lui l'environnement technique et économique joue son rôle, sans doute, mais pas autant qu'on le croit communément. Car les institutions et les acteurs comptent pour beaucoup dans le résultat final, échec ou réussite. Les institutions, c'est-à-dire les règles, les structures, les modes et les idées dominantes. Et les acteurs surtout qui, par leurs réactions, valident ou condamnent le projet, l'impulsent ou le freinent. Cette idée du salarié - et du groupe - comme acteur, c'est le fil rouge qui court dans tous ce livre,Je cite « L'organisation dépend de la bonne volonté des salariés, des savoirs qu'ils ont accumulés » Ce qui implique